Le PQ parle de revoir ou abolir, je ne sais trop, les agences de santé et les commissions scolaires. L'ADQ en avait parlé.
Mais là n'est pas le point, je parle un peu à travers mon chapeau parce que je ne suis pas certain de ce qu'ils proposent et le parti qui a l'idée m'importe très peu.
Le point est le suivant, si un jour les agences ou les commissions sont abolies, qui se chargera d'appliquer localement les programmes, politiques, services, etc., tant en santé qu'en éducation? Est-ce que tout viendrait des ministères? Ou d'un Super-organisme? Est-ce que ce ne serait pas trop centralisé, trop gros, pas assez flexible, pas assez connecté avec la réalité des milieux? Serait-on mieux servi?
Et si chaque école, chaque hôpital obtenait plus de pouvoirs? Est-ce que ne serait pas trop éclaté, trop distribué?
Ce qui m'agace c'est que j'ai l'impression qu'on s'attaque à ces institutions en faisant l'hypothèse que ça coûte trop cher et qu'il faut économiser. Pourquoi est-ce qu'on ne se demande pas plutôt si la population serait mieux servie autrement? Alors là je dirais "Allons-y, discutons-en". Ça en vaudrait la peine. On part du mauvais paradigme, on aura les mauvaises réponses. M'en sacre ben qu'on ait ou non des commissions scolaires. Ce que je veux c'est la meilleure éducation possible pour mes enfants. Pas la moins cher, pas la plus efficace, pas la plus rentable... la meilleure. Je suis prêt à payer le prix en taxes et en impôts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire