lundi 31 janvier 2011

Le printemps arabe

C'est le titre d'un excellent dossier paru samedi dans Le Devoir. Ici.
Je retiens particulièrement les articles suivants:
Le printemps arable, ici et "On avait besoin d'une étincelle pour que tout explose", ici, résument très bien ce qui a conduit à la situation actuelle. Un excellent tour d'horizon du contexte.
Finalement, "La grande désillusion" de Gil Courtemanche, dans Le Devoir. Ici. J'ai particulièrement aimé la finale, que je cite parce que curieusement, elle n'apparaît pas dans la version web. C'est à propos du fait que l'occident protège ces gouvernements autoritaires car ils sont un rempart contre l'islamisme.:
"On ne croit plus, ou de moins en moins, que les régimes dictatoriaux constituent un coupe-feu efficace contre le radicalisme islamiste... et on se demande si des sociétés plus justes et plus ouvertes ne constituent pas la meilleure défense contre toutes les dérives. Surtout, on commence à citer l'exemple du pays le plus stable de la région, la Turquie, gouverné par un parti qui se réclame de l'islam mais qui gouverne efficacement et démocratiquement."

Dans La Presse, Agnès Gruda signe aussi un texte sur ce dossier. Elle dresse un portrait de la situation en Égypte ainsi que des différences avec la Tunisie.
J'ai pris cette carte sur le site du Devoir.

Sophie Langlois ce soir au TJ annonçait un million de manifestants pour demain ainsi qu'une grève générale. Ça devient sérieux. Et l'armée qui promet de ne pas s'en prendre aux manifestants. Est-ce une prise de position de leur part? Elle a conclu son entretien sur une note discordante par contre... et si le régime passait au travers tout ça et ne tombait pas?

Je n'y étais pas, mais toute cette effervescence me fait penser à la chute du bloc soviétique et du mur de Berlin. Curieusement, ça fait environ 30 ans et certains des régimes dictatoriaux qui chancellent aujourd'hui ont environ 30 ans.

Aucun commentaire: