lundi 11 avril 2011

Réapprendre à se serrer la ceinture

C'est le titre d'une chronique de Claude Chiasson dans Le Devoir du 3 avril. Ici.

Extraits:
...si un jeune couple de travailleurs le veut, il peut réellement se serrer la ceinture pendant quelques années afin d'accéder à une petite propriété à revenus.

Au lieu de cela, on préfère souvent s'installer tôt dans sa vie active en banlieue avec les deux voitures dans l'allée même si, pour cela, il faut s'endetter pour les 25 prochaines années.

Le réputé investisseur montréalais Steven Jarislowsky avait répondu ce qui suit à une personne qui lui demandait un jour combien, selon lui, il fallait épargner pour s'enrichir: 80 % de son salaire en épargne, 10 % pour nos besoins et 10 % pour la dime.

Évidemment, je ne crois pas que cela soit réalisable ou acceptable. Cela montre cependant que M. Jarislowsky (aujourd'hui milliardaire) appartient à cette fournée d'immigrants qui savent ce que l'expression «se serrer la ceinture» signifie.

Pour ma part, j'estime qu'il faut en moyenne, bon an mal an, épargner entre 12 % et 15 % de son revenu annuel pour prétendre à une retraite aisée.

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