Dérives de Biz.
Reçu en cadeau à peu près lors de la naissance de ma fille... sauf que... ça raconte la dépression du personnage (probablement Biz lui-même) lors de la naissance de son fils. Oups!
Mauvais timing pour la lecture, à moins de chercher vraiment à se déstabiliser. Pas pour rien que ça m'a pris plus d'un le terminer (94 pages). En fait 1 an pour lire 20 pages et 1 heure pour lire les 74 pages restantes. Je l'avais commencé et déposer sur ma table de chevet en attendant qu'il m'appelle (j'ai déjà écrit sur les livres qui m'appelle). C'est finalement arrivé.
J'ai une drôle d'émotion face à ce livre. Il m'a fallu les 2/3 pour le trouver intéressant. Et à la fin, j'en aurais repris. Je commençais à m'habituer à son univers.
Le style est spécial. Un chapitre raconte, de façon métaphorique, un voyage sur un radeau dans un marais. On reconnaît rapidement (c'est correct ainsi) qu'il est question d'une analogie sur la dépression. Il m'a fallu un temps pour m'habituer à cette partie du livre (un chapitre sur deux) qui est très glauque. L'autre "chapitre sur deux" est la vie de tous les jours du personnage principal, qui souffre d'une dépression. On devine que tout son univers prend le bord et qu'il est "scotché" à son lit (son radeau je suppose). Un peu de difficulté encore une fois. Je trouvais le style très simpliste, très cliché. Sauf qu'on arrive à comprendre le personnage et à avoir de la sympathie pour lui.
À la fin, j'en aurais repris un peu.
Le véritable mérite de ce livre est de mettre la dépression en vedette, dans le rôle de la méchante mais quand même, en vedette. On ne l'aime pas plus, mais on comprend à quel point elle est sournoise la salope. On arrive aussi à la différencier de celui qui la porte.
Je reconnais aussi le courage de l'auteur pour avoir surmonter sa dépression (si c'est bien de lui dont il est question) et pour en témoigner publiquement.
Je ne me sens pas particulièrement proche d'être victime d'une dépression. Pas plus qu'un autre. Je crois seulement que c'est quelque chose qui nous guette dans ces années où tout va vite et où la performance compte autant. Je la "watch"... pour ne pas qu'elle m'attrape.
Je classe ce livre dans la catégorie "Pas sûr sûr mais je ne regrette pas de l'avoir lu". Contrairement au précédent "Phenicia" que je classerais plutôt dans "Bof, une soirée sur Wikipédia ferait tout aussi bien la job".
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