Patrick Lagacé en parle, ici. Il fait référence au groupe Arcade Fire qui, si hypothétiquement était invité à la St-Jean, devrait chanter an français (dixit le DG de la fête).
Voici un extrait:
L'anglais est-il une menace, en 2011? Probablement. C'est pourquoi des lois et des règlements seront toujours nécessaires. L'école publique en français, l'affichage, le français comme langue de travail: autant de remparts nécessaires pour éviter la louisianisation.
Mais le rapport avec l'anglais a changé. Parce que le rapport à l'Anglais, avec un grand A, a changé: l'Anglais n'est plus le boss générique et l'oppresseur d'un peuple de porteurs d'eau. L'Anglais ne nous ordonne plus, grosso merdo, to Speak White, ici. Et, s'il le fait, il peut s'attendre à se faire envoyer paître. Nous ne sommes plus en 1950.
L'anglais, c'est aussi la langue du web, des films, de la musique. Une clé autant qu'une langue. Une langue face à laquelle peu de Montréalais entretiennent des complexes. Nous ne sommes plus en 1960.
Et j'ajouterais que si c'est la fête des Québécois, on pourrait célébrer un peu la diversité de notre peuple, du moins juste un peu. En faire une fête inclusive tout en gardant une place énorme au français.
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