Décidément, je suis en mode "finances personnelles" ce soir.
Excellent billet de Joseph Facal sur son blogue au sujet de la situation financière des Québécois.
Ici.
Un extrait:
Il n’y a cependant pas que la faiblesse des revenus qui est en cause. Nos valeurs ont changé. Jadis, les gens tendaient à freiner progressivement leur consommation en avançant dans la vie. Aujourd’hui, on emprunte plus tôt, on s’endette pour plus longtemps, on n’épargne pas, on veut conserver le même train de vie jusqu’à la fin, on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain. Déclarer faillite n’a plus la connotation déshonorante de jadis.
À chaque fois que je voie des publicités qui vous offrent de payer un sofa en soixante versements, je n’en reviens pas que des gens puissent choisir cette voie. Les banques abusent certes de la crédulité des gens, mais les victimes étaient souvent consentantes au départ. Au début de l’engrenage, personne ne vous met de revolver sur la tempe. Qui vous oblige à prendre cinq cartes de crédit ?
Il a tout dit.
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