C'est le titre d'une lettre ouverte parue dans La Presse et signée par un enseignant. Ici.¨
Après avoir lu sa lettre, je trouve son titre très éloquent. Bien sûr il chiale durant toute la lettre. Il est relativement contre la décision du gouvernement de doter toutes les classes d'un tableau électronique et tous les profs d'un laptop. Il apporte quelques solutions mais la pertinence de cette lettre c'est que son discours est articulé, réfléchi et surtout tout à fait logique.
Combien de fois dans une organisation voit-on quelqu'un avoir une idée de génie qui implique les technologies et du coup ça devient la solution miracle? Souvent. Très souvent. Parfois, ce sont des visionnaires qui articulent leur vision et qui y ont réfléchi longtemps. Je ne parle pas d'eux mais de ceux qui font des raccourcis intellectuel pour justifier un flash ou dont l'analyse se limite à leur flair. On oublie alors qu'il faut avant tout évaluer le besoin, pour s'assurer que la solution y réponde... la bonne idée qu'on a répond-t-elle vraiment à un besoin? Si oui, quelle est sa priorité par rapport aux autres besoins? Et est-ce qu'une autre solution mieux répondrait à ce besoin.
Exemple: La solution, des tableaux électroniques et des laptops.
Le besoin: Faire passer l'éducation dans l'aire de l'information et du web 2.0 pour attirer les jeunes.
Si on avait poser le besoin avant la solution, celle-ci serait peut-être différente.
D'autres solutions possibles: Équiper les classes d'ordinateurs fonctionnels avec accès Internet. Donner des cours de citoyen numérique. Donner des cours de science et de maths avec des tableaux électronique. Faire tenir un blogue aux étudiants dans leur cours d'anglais ou de français. Vous voyez le topo.
Une fois cela fait, reste à voir ensuite si on peut réaliser la solution et si le projet et sa mise en oeuvre apporteront de la valeur.
Je ne dis pas qu'il faut être bureaucrate. Je parle d'avoir une vision organisationnelle et de chercher le bien commun de l'organisation. Je parle de trouver des solutions qui ajoute de la valeur au travail des gens. Je parle d'écouter les gens qui représentent le "core" de l'organisation et de répondre à leurs besoins.
Peu importe le coût, je suis d'accord pour dire que la décision du gouvernement est précipitée et électoraliste. On vient de décider que c'est ce qu'il fallait pour tout le monde. Pourquoi ne pas donner ce budget aux écoles. Que celles qui veulent des tableaux en achètent, que ceux qui veulent amener les jeunes aux Biodôme le fassent et que ceux qui ont besoin d'un gym fonctionnel se le paie. Quand on pense à l'éducation, on devrait garder en tête qu'une école ça doit être ancré dans sa communauté et répondre aux besoins de celle-ci Une école est au service de son milieu.
De toute façon, "one size fits all", c'est rarement bon.
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