Je savais que je finirais par écrire un billet sur la Lybie mais j'attendais de tomber sur quelque chose de différent. J'ai trouvé.
Mario Roy dans le Blogue de l'édito sur Cyberpresse aborde les risques de la gouvernance post-Kadhafi. Ici.
Un extrait:
... gouverner éventuellement le pays, ce sera autre chose. Et c’est là qu’on voit à quoi servent des institutions diversifiées, nombreuses, compétentes, solides, lorsque surviennent des bouleversements extrêmes. En Tunisie et en Égypte, par exemple, de telles institutions existaient. Il n’y a rien de tel en Libye, sinon des pouvoirs tribaux disparates, incapables d’agir dans un cadre étatique. Même l’armée est faible (la garde rapprochée du Guide de la Révolution est largement composée d’étrangers). Par certains côtés, ça rappelle l’Afghanistan des talibans, un État sans véritable appareil étatique, mais avec beaucoup plus de fric: la Libye, elle, a du pétrole, vendu en quasi-totalité à l’Europe et fournissant 75% de son budget!
Sur le même thème, voici un extrait d'un texte paru dans la section Room for Debate du site du New York Times. Ici.
Extraits:
Yet, removing him will be the easy part of all this. The difficult one will be what do in the post-Qaddafi era. The ogre has ensured that no effective or viable institutional governing structure remains in Libya because he believed that he, his children and their descendants would be there forever.
It was pleasantly surprising to see Libya’s youth in the liberated areas assume responsibility and develop local committees to maintain peace and necessary services. And contrary to what Qaddafi has long predicted, no one has called for fragmentation or tribalism or separation. All have called for a free, united Libya with a democracy, not a theocracy.
Parenthèse: Le billet de Mario Roy parle d'un texte du New York Times, In the Cradle of Libya’s Uprising, the Rebels Learn to Govern Themselves. Ici. On n'apprend pas grand chose mais ça donne une petite idée de comment ça se passe maintenant à Benghazi.
Quelques extraits:
Since Sunday, when government forces withdrew and Benghazi became the first major city to fall under rebel control, residents and rebels here have been left to hammer out a new way of life and governance.
In Benghazi’s new order, the court building overlooking the Mediterranean has become both a seat of rebel power and the town hall.
Autre parenthèse: Article intéressant dans Jeune Afrique qui décrit un peu comment est organisé le pouvoir en Lybie et qui entoure Kadhafi. Ici.
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