mardi 15 mars 2011

De l'avenir des villages

Voici un texte intéressant de Gérald Fillion, journaliste économique à la SRC sur la place du mouvement Desjardins dans la survie des villages au Québec. Ici.

Propos très pertinent.

Extraits:
Desjardins affirme que les gens qui perdent les services de l'institution de leur village peuvent se déplacer dans la contrée voisine à une quinzaine de minutes maximum. Et que, de toute façon, quantité de transactions se font dorénavant par Internet. Le problème, pourrait-on répondre, c'est qu'il n'est toujours pas possible d'encaisser un chèque ou de retirer 60 $ avec son Mac! De plus, Internet haute vitesse n'est vraiment pas disponible partout au Québec, même qu'en certains endroits, l'accès à Internet et au téléphone cellulaire est impossible.

Et, honnêtement, soyons réalistes : que fait-on des personnes âgées, qui sont nombreuses à ne rien comprendre de l'informatique et qui ont besoin de parler et de négocier avec un être humain?

Desjardins n'est pas une société d'État. Mais son histoire et son enracinement dans toutes les régions et sa mission première ne lui donnent-ils pas une obligation morale de maintenir ses activités dans les villages du Québec, ces villages abandonnés, dont l'économie décroît, qui cherchent des solutions salvatrices pour émerger, survivre, résister?

Est-ce que Desjardins, dont l'existence est soutenue par des millions de Québécois, dont une très grande majorité de petits salariés, n'est pas le dernier rempart des petits villages du Québec?

Comment alors retenir les jeunes? Comment faire vivre les villages du Québec? Comment assurer leur avenir si Postes Canada et Desjardins s'en vont?

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