lundi 14 mars 2011

J'ai lu

Ulysse from Bagdad, D'Éric-Emmanuel Schmitt.

Sur celui-ci mon opinion n'est pas très positive. Le canevas de base avait tout pour me plaire: le roman se déroule en orient. Le personnage principal traverse toute l'Afrique du nord et l'Europe du sud au nord en passant par Malte. L'histoire se situe dans l'histoire de l'Irak que nous connaissons: guerre du golf, embargo sur l'Irak, invasion par les américains, chute de Saddam Hussein, etc.

Sauf que... on m'avait déjà dit que les romans de Schmitt avait une petite tendance à l'eau-de-rose. Je n'avais pas trouvé cela avec "L'évangile selon Pilate" et "La part de l'autre". Mais ici, complètement... Dommage. Je crois que l'histoire aurait pu être meilleure si elle avait eu le double de la longueur, avec plus de détails s'entend. J'ai trouvé que tout se passait en surface. On ne pénétrait pas vraiment la tête des personnages, les cultures traversées, etc. Sans compter que le héros du livre s'avère un très grand philosophe, ce qui à mon avis rend le roman mielleux et moins crédible.

Ce n'est pas un mauvais livre et ce n'est pas une mauvaise histoire. C'est joliment raconté et c'est poignant. Mais c'est tout. C'est très grand public. Et c'est bien correct comme ça. Je présume que c'est un choix de l'auteur.
Mais, connaissant l'auteur, c'est un peu trop facile selon moi. Il m'a habitué à quelque chose de plus dépaysant, de plus décoiffant, de plus subtil. Comme si ce roman-ci avait été écrit afin de financer une oeuvre plus majeure.

Est-ce que c'est l'exception? J'en saurai plus éventuellement parce que je n'ai pas l'intention de délaisser cet auteur pour autant.

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