mardi 3 mai 2011

De la gestion de projets logiciels

J'en aurais long à dire sur le cas décrit ici.

En fait, j'aimerais en savoir avant d'en dire parler plus.
Je me questionne sur la pertinence et la valeur des systèmes parallèles dont celui dont il est ici question.
Y a-t-il de la valeur à payer, avec des fonds publics, le développement de systèmes similaires en parallèle? Et leur maintenance?
Qu'en est-il de la protection de nos renseignements personnels avec ces systèmes "maison"?
Et avec l'iPad?

Qu'est-ce qui cloche avec le DSQ?

Pour un employé ou un groupe (un hôpital dans ce cas-ci), se faire justice et développer son propre système parce qu'on n'en peut plus d'attendre l'autre, le gros qui va tout faire, c'est souvent le meilleur scénario. C'est fait sur mesure et juste pour nous. Mais trop souvent, dans ces cas, ce n'est pas fait selon les règles de l'art. Ce n'est pas sécuritaire, on n'a pas pensé à la maintenance, ce n'est pas "scalable", ce n'est pas inter-opérable, etc.
Et pour toutes ces raisons et bien plus encore, ça limite la capacité de l'organisation (le système de santé dans ce cas-ci) d'avancer. Et ensuite on chiale que c'est plus long. C'est une roue qui tourne.

Je ne dis pas bravo à l'initiative de Sacré-Coeur. Je ne dénigre pas non plus mais je doute que ceci soit au bénéfice de tout le réseau de la santé. À première vue, on retarde un peu plus le DSQ avec des initiatives comme celle-là.

Mais je conviens que je suis très mal renseigné sur le cas préçis du dossier santé informatisé.

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