Je suis triste aujourd'hui. Pas pour la défaite du PLC mais pour la démission d'Ignatieff. C'était mon homme. Je trouvais qu'on avait enfin un politicien qui parlait avec conviction. Qui parlait d'espoir, de démocratie, de valeurs.
Pour plusieurs, le message ne passait pas, malgré une bonne campagne de l'avis de plusieurs. Le Devoir en parlait. Ici.
Je ne sais pas si c'est l'accent, le ton, les sourcils. Mais il y a quelque chose qui empêchait les gens de l'écouter vraiment. Pour moi, il a été une véritable révélation et il m'a rallié. Je le trouvais inspirant. Oui, tant que ça.
Peut-être que le PLC n'aurait jamais rien gagné avec lui. C'est une bonne raison pour le remplacer, j'en conviens. Mais pour ce que j'en sais, ou plutôt ce qu'en pense, il aurait été dirigé par un leader rassembleur et intelligent.
Sur le même thème des élections d'hier. Je n'ai rien contre le fait que le NPD ait fait élire des "poteaux". Ils ne seront pas tous bon. En cela, ce n'est pas différent des autres parties. Mais ils vont certainement secouer un peu les puces de l'establishment. Et n'oublions pas, il n'y a pas que des poteaux. Il y en a des très bons.
Mais soyons francs, ça ne peut pas faire de tort.
Et à ceux qui n'en reviennent pas aujourd'hui et bien il faut se rappeler qu'ils n'ont pas voler leur siège, ils ont été élus par des gens qui plus souvent qu'autrement étaient au courant de leur âge ou de leurs vacances à Vegas. Les médias en ont beaucoup parlé.
Maintenant, il faut vivre avec nos choix et souhaiter que ça rebrasse un peu les cartes de la joute politique.
Bonne chance à tous les députés. Vous avez notre confiance. Ne nous décevez pas.
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