Une vue de l'intérieur sur mon petit calepin noir où je note des lectures, quelques impressions, des trouvailles, des remarques, des idées, des choses que j'aime, etc. Je tweet en quelque sorte mais mon propos a rarement besoin d'être en direct. Ne cherchez pas un lieu commun... je parle de n'importe quoi.
lundi 3 octobre 2011
Les retombées d'une mission économique
Pourquoi mesurer le succès d'une mission économique (comme celle de Jean Charest en Chine) au nombre de contrats signés là-bas. C'est bien utopique. Il faut y voir un travail de terrain, le tissage de relations, etc.
Le Devoir titrait justement le 3 sept dernier: Les retombées viendront plus tard. Ici.
Une petite citation qui illustre justement mon propos:
De fait, la Chine a ses particularités. C'est un marché immense, en pleine expansion, qu'il faut entretenir souvent et longtemps pour espérer y faire de bonnes affaires.
Le Devoir titrait justement le 3 sept dernier: Les retombées viendront plus tard. Ici.
Une petite citation qui illustre justement mon propos:
De fait, la Chine a ses particularités. C'est un marché immense, en pleine expansion, qu'il faut entretenir souvent et longtemps pour espérer y faire de bonnes affaires.
À lire
L'équation africaine, de Yasmina Khadra.
PS: Quand je mets des billets sur des trucs à lire, ce sont avant tout des notes pour me rappeler plutôt que de garder des déchirures de journaux. Mais si ça donne le goût à d'autres, tant mieux.
Donc pardonnez le peu de détails. Considérez cela comme une note à moi-même.
PS: Quand je mets des billets sur des trucs à lire, ce sont avant tout des notes pour me rappeler plutôt que de garder des déchirures de journaux. Mais si ça donne le goût à d'autres, tant mieux.
Donc pardonnez le peu de détails. Considérez cela comme une note à moi-même.
De l'utilité des PPP
C'est une police d'assurance pour le gouvernement. Monique Jérôme-Forget en parle dans Le Devoir de ce matin. Ici.
Faudrait-il tuer les partis politiques
Texte de Antoine Robitaille du Devoir sur le rôle des partis politiques. Ici.
De la responsabilité des parents et de l'État dans la garde des enfants
Excellente chronique sur le rôle de l'État et des parents dans la garde des enfants. Ici.
C'est de Marie-Claude Lortie de La Presse.
C'est de Marie-Claude Lortie de La Presse.
J'ai vu ça
Les jeunes de la rue de Mexico. Un photo-reportage de L'actualité, ici.
Noël 1996, j'y étais, pour un séjour de 2 semaines justement avec les enfants de la rue. Sauf la violence, j'y ai vu de tout. J'ai parlé aux gens, j'ai visité leur chez soi dans les bidonvilles ou leur petit coin de rue. J'ai visité une prison pour jeunes. J'ai ris beaucoup avec eux. Mais je n'ai pas pleuré. Je ne réalisais pas assez l'ampleur, la profondeur, la tristesse que je voyais. J'étais un occidental compatissant et gentil. Empathique. Mais pas un observateur engagé. Un observateur point. Si j'avais à y retourner, je n'aurais plus les mêmes yeux. C'est la maturité, la paternité, la vie quoi.
Regardez la photo de la page 12. Le visage de gens n'est pas différent du nôtre un petit lundi matin. Mais tout autour est différent. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas malheureux, je ne sais pas. Ce que je veux dire c'est que la photo n'a rien de particulier. Pas d'éclat de rire, pas de grande tristesse, pas de désespoir. Juste un portrait bien simple mais qui pourtant illustre une très grande misère. La boîte de pizza, le jeune fille, les lits de fortune, la saleté, le danger de dormir là.
La photo rend très bien comment je me sentais à l'époque. On réalise le drame, mais on ne le sent pas.
Noël 1996, j'y étais, pour un séjour de 2 semaines justement avec les enfants de la rue. Sauf la violence, j'y ai vu de tout. J'ai parlé aux gens, j'ai visité leur chez soi dans les bidonvilles ou leur petit coin de rue. J'ai visité une prison pour jeunes. J'ai ris beaucoup avec eux. Mais je n'ai pas pleuré. Je ne réalisais pas assez l'ampleur, la profondeur, la tristesse que je voyais. J'étais un occidental compatissant et gentil. Empathique. Mais pas un observateur engagé. Un observateur point. Si j'avais à y retourner, je n'aurais plus les mêmes yeux. C'est la maturité, la paternité, la vie quoi.
Regardez la photo de la page 12. Le visage de gens n'est pas différent du nôtre un petit lundi matin. Mais tout autour est différent. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas malheureux, je ne sais pas. Ce que je veux dire c'est que la photo n'a rien de particulier. Pas d'éclat de rire, pas de grande tristesse, pas de désespoir. Juste un portrait bien simple mais qui pourtant illustre une très grande misère. La boîte de pizza, le jeune fille, les lits de fortune, la saleté, le danger de dormir là.
La photo rend très bien comment je me sentais à l'époque. On réalise le drame, mais on ne le sent pas.
Ma génération est habitée par la conviction qu'elle peut tout faire
Un texte d'une grande profondeur et plein de sens d'un certain David Desjardins, que je ne connais pas, et qui écrit dans L'actualité une chronique nommée "Champ libre". Ici.
Ma génération est habitée par la conviction qu'elle peut tout faire.
Il aborde les contradictions de notre génération qui cherchent à tout concilier au point d'en faire un véritable mantra. Mais considérez cette courte description comme étant bien boiteuse et aucunement à la hauteur du texte. Je l'ai lu 2 fois et bien que je le comprenne, je n'en saisis pas toutes les nuances.
Ma génération est habitée par la conviction qu'elle peut tout faire.
Il aborde les contradictions de notre génération qui cherchent à tout concilier au point d'en faire un véritable mantra. Mais considérez cette courte description comme étant bien boiteuse et aucunement à la hauteur du texte. Je l'ai lu 2 fois et bien que je le comprenne, je n'en saisis pas toutes les nuances.
Let Obama be Obama
Titre inspiré d'un épisode de West wing.
Éditorial intéressant de Mario Roy de La Presse le 24 sept dernier sur le "procès" fait à Obama. Il suggère ceci en conclusion:
Tout cela étant, il serait à notre avis plus sage d'ajourner pour l'instant le procès de Barack Obama.
Je retiens particulièrement cette citation :
Deux, dans un contexte de vide politique notamment induit par la décérébration du Parti républicain, les grands discours d'Obama sont des phares d'intelligence que la psyché américaine apercevra toujours. Le verbe compte, en effet.
Le texte intégral est ici.
Éditorial intéressant de Mario Roy de La Presse le 24 sept dernier sur le "procès" fait à Obama. Il suggère ceci en conclusion:
Tout cela étant, il serait à notre avis plus sage d'ajourner pour l'instant le procès de Barack Obama.
Je retiens particulièrement cette citation :
Deux, dans un contexte de vide politique notamment induit par la décérébration du Parti républicain, les grands discours d'Obama sont des phares d'intelligence que la psyché américaine apercevra toujours. Le verbe compte, en effet.
Le texte intégral est ici.
Inscription à :
Articles (Atom)