En tout cas... C'est un peu simpliste il me semble. Calculer mathématiquement la familiarité d'une équipe... C'est un peu plus nuancé que ça quand même. Ici.
Je suis déçu de voir ce blogueur présenter cette recherche comme un panacé sans le remettre en question.
Une vue de l'intérieur sur mon petit calepin noir où je note des lectures, quelques impressions, des trouvailles, des remarques, des idées, des choses que j'aime, etc. Je tweet en quelque sorte mais mon propos a rarement besoin d'être en direct. Ne cherchez pas un lieu commun... je parle de n'importe quoi.
vendredi 20 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
J'ai lu - La bibliothèque du géographe, de Jon Fasman
Franchement... pas excellent. Pas mauvais non plus. C'est un polar avec un canevas assez intéressant (des antiquités de grandes valeurs, un meurtre, un journaliste, etc.). Mais c'est bourré de clichés gros comme ça et de fautes d'orthographe (une dizaine). Ça se passe aux USA et c'est écrit par un américain mais la traduction que j'ai lu, vient vraiment de France... et ça agace un peu.
L'histoire a ceci d'intéressant que les chapitres alternent entre une histoire contemporaine, le roman en soi, et l'histoire de chaque antiquité. Cette quinzaine d'histoire est par contre très décousue et on sent qu'on devrait la saisir un peu mieux. Par contre, elle apparaît très crédible et très documenté. Mais à cause de ces ruptures de ton, de la confusion dans ces histoires et du niveau de détail (encore dans les histoires d'antiquités), j'hésiterais à le recommander à un lecteur qui cherche un bon polar facile.
On dirait vraiment qu'on a affaire à 2 romans.
Je me suis bien amusé quand même.
L'histoire a ceci d'intéressant que les chapitres alternent entre une histoire contemporaine, le roman en soi, et l'histoire de chaque antiquité. Cette quinzaine d'histoire est par contre très décousue et on sent qu'on devrait la saisir un peu mieux. Par contre, elle apparaît très crédible et très documenté. Mais à cause de ces ruptures de ton, de la confusion dans ces histoires et du niveau de détail (encore dans les histoires d'antiquités), j'hésiterais à le recommander à un lecteur qui cherche un bon polar facile.
On dirait vraiment qu'on a affaire à 2 romans.
Je me suis bien amusé quand même.
Instead of choose now, think harder
Lu dans le livre The Opposable Mind de Roger Martin : Instead of choose now, think harder.
dimanche 8 janvier 2012
Ça aurait pu être moi
Voir cette chronique à la fois touchante et révoltante de David Desjardins dans L'actualité (l'un de mes chroniqueurs préférés, tout médias confondus). Ici. Titre: "Lettre à un ami paumé." Je dirais que ça pourrait être moi, pas tant parce que j'ai passé proche (pas vraiment je crois) mais parce que ça vient d'une paresse qui nous habite sûrement tous un peu. Si on n'est pas cet ami paumé, c'est par choix et par persévérance, pas par facilité (en tout cas pour le commun des mortels).
Dire autre chose qu'autrement
Petite chronique sympatique d'Antoine Robitaille dans Le Devoir sur l'utilisation abusive du mot "autrement", surtout en politique mais pas uniquement. Ici.
Chronique de Pierre Foglia sur les choses qui avancent alors que l'homme recule
Chronique de Pierre Foglia du 31 décembre dernier. Ici. Il y parle des choses qui avancent en général, mais de l'homme qui régresse.
Mais je ne suis pas d'accord avec sa critique de l'oeuvre montrée en photo. Où alors je ne comprends pas.
Father and son
Quelle chanson formidable de Cat Stevens. Je l'écoute souvent en boucle tant je l'aime.
Dernière, j'ai essayé de porter attention aux paroles encore plus afin de les traduire en temps réel pour ma blonde.
J'ai accroché sur cette phrase du fils à son père, que je trouve particulièrement percutante:
"From the moment I could talk I was ordered to listen"
Dernière, j'ai essayé de porter attention aux paroles encore plus afin de les traduire en temps réel pour ma blonde.
J'ai accroché sur cette phrase du fils à son père, que je trouve particulièrement percutante:
"From the moment I could talk I was ordered to listen"
Entendu aujourd'hui à la radio (paroles d'une chanson)
Je ne connais pas la chanson ni l'interprète. La phrase était à peu de choses près ceci (en parlant du temps où nous étions jeunes): "On n'avait pas les mots, les grands les gardaient pour eux pour se défendre."
Intéressant.
Intéressant.
C'est 2011 ou les revues de fin d'année qui n'étaient pas drôles
Le Devoir en parlait récemment. Ici. Une critique de Zap 2011 des zapartistes qui propose que si c'était "faible" c'est entre autre parce que 2011 ne nous a pas fait bien rigoler.
À ce sujet, un commentaire très personnel pour tous les humoristes, scénaristes et gérants d'estrade. Arrêtez donc de systématiquement dire que notre société est nulle, que nos politiciens sont nuls, que le peuple est nul. Ça vient plate à la longue. Tout ne vas pas si mal... Et tous vos discours rétrogradent... ça n'aide pas toujours... à force de démoraliser tout le monde.
Pas très éloquent comme édito, j'en conviens. Très simpliste. Mais toute la critique ces temps-ci l'est aussi il me semble.
À ce sujet, un commentaire très personnel pour tous les humoristes, scénaristes et gérants d'estrade. Arrêtez donc de systématiquement dire que notre société est nulle, que nos politiciens sont nuls, que le peuple est nul. Ça vient plate à la longue. Tout ne vas pas si mal... Et tous vos discours rétrogradent... ça n'aide pas toujours... à force de démoraliser tout le monde.
Pas très éloquent comme édito, j'en conviens. Très simpliste. Mais toute la critique ces temps-ci l'est aussi il me semble.
Et si en 2012, on décrochait un peu
Un excellent texte de Fabien Deglise dans la page Société du Devoir de samedi dernier. Ici. Malheureusement l'article est réservé aux abonnés (ou on peut l'acheter). Mais c'est un excellent papier qui 5 résolutions pour 2012, comme de renouer un peu avec le réel et cesser de tout arrêter parce qu'un courriel vient d'entrer sur notre téléphone intelligent.
Cette chronique m'éloigne un peu plus de mon iPad. Depuis plusieurs mois, je limite ma consommation d'Internet et de télévision. Pas tant par choix de le faire moins que par choix de faire autre chose, ce qui me laisse moins de temps. Et je compte poursuivre dans cette veine. Ce n'est pas tant pour jouer plus avec ma fille, la télé et l'Internet c'est/c'était une fois qu'elle est au lit. Et ce n'est pas toujours pour faire des choix romantique comme lire ou parler, bien que ce le soit aussi. C'est aussi pour dormir, faire du ménage, faire des travaux dans la maison, réparer (ou plus souvent faire réparer) quelque chose qui est brisé (plutôt que le jeter, un autre de mes trips depuis un an ou deux), etc.
Oh ce n'est pas parfait, il est encore facile de me scotcher à la télé ou à mon ordinateur. Mais cette baisse est réelle et tangible et il me semble, même si c'est juste dans ma tête, qu'elle me fait du bien.
Cette chronique m'éloigne un peu plus de mon iPad. Depuis plusieurs mois, je limite ma consommation d'Internet et de télévision. Pas tant par choix de le faire moins que par choix de faire autre chose, ce qui me laisse moins de temps. Et je compte poursuivre dans cette veine. Ce n'est pas tant pour jouer plus avec ma fille, la télé et l'Internet c'est/c'était une fois qu'elle est au lit. Et ce n'est pas toujours pour faire des choix romantique comme lire ou parler, bien que ce le soit aussi. C'est aussi pour dormir, faire du ménage, faire des travaux dans la maison, réparer (ou plus souvent faire réparer) quelque chose qui est brisé (plutôt que le jeter, un autre de mes trips depuis un an ou deux), etc.
Oh ce n'est pas parfait, il est encore facile de me scotcher à la télé ou à mon ordinateur. Mais cette baisse est réelle et tangible et il me semble, même si c'est juste dans ma tête, qu'elle me fait du bien.
J'ai lu - Limonov, de Emmanuel Carrère
C'est une biographie de l'écrivain-politicien russe Édouard Limonov. Un gars un peu louche en ce qui me concerne. Mais le livre est fascinant. D'abord parce que c'est Carrère, que je ne connaissais pas. Je veux dire, le texte de l'auteur est excellent. Le ton, le rythme, le style. Tout. C'est d'abord pour cela que le livre est bon selon moi. Il raconterait une autre histoire que ce serait presque aussi bon. Ensuite parce que ça passe en URSS et la Russie d'aujourd'hui. Un terreau qui m'intéresse beaucoup. Finalement, parce que Limonov a eu une vie extraordinaire, dans le sens de pas ordinaire.
Même si on se prend à s'intéresser au personnage et à le trouver "pas si pire", je dirais qu'au fil d'arrivée, je le considère comme un type vraiment bizarre, très guidé par ses instincts, pas très penché sur l'introspection et très égo-tous-les-suffixes-possibles. Donc je ne l'aime pas.
Mais le livre... à lui je l'aime.
À suivre, plus de lectures de Carrère et un intérêt encore plus grand pour l'URSS et le communisme.
Même si on se prend à s'intéresser au personnage et à le trouver "pas si pire", je dirais qu'au fil d'arrivée, je le considère comme un type vraiment bizarre, très guidé par ses instincts, pas très penché sur l'introspection et très égo-tous-les-suffixes-possibles. Donc je ne l'aime pas.
Mais le livre... à lui je l'aime.
À suivre, plus de lectures de Carrère et un intérêt encore plus grand pour l'URSS et le communisme.
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