mardi 18 décembre 2012

De l’utilité des caricatures

Les bonnes caricatures mettent en image ce qui ne s'écrit pas.  Voir Garnotte dans Le Devoir de ce matin.  Ici.

J'ai lu

Dans le ventre du Soudan, de Guillaume Lavallée, publié en 2012 chez Mémoire d'encrier.

J'ai acheté ce livre  récemment au salon du livre au petit kiosque de sa maison d'édition.  Éditeur d'ailleurs que je garderai sur mon radar vu la qualité de son catalogue.

J'avais un intérêt pour le Soudan du sud nouvellement indépendant et je suis aussi intéressé par la politique africaine.   Ça peut faire de moi un drôle d'oiseau, j'en conviens.  Mais pour qui me connaît bien, histoire et politique me fascine.  D'ici et d'ailleurs.  Ce livre me semblait donc très à propos.  Et ce fût le cas!

L'auteur nous fait voyager avec lui, nous traîne dans de vieux autobus, des déserts cruels, des souks grouillants, une capitale égocentrique.  Il nous présente, des tribus, des rebelles, des politiciens, des religieux.  Il nous promène dans les arcanes du pouvoir, nous explique les dessous des dessous des dessous car de toute évidence, au Soudan, rien n'est simple.

Un livre fascinant pour quiconque trouve un intérêt dans les guerres, les paix, les jeux et les histoires qui façonnent le monde.

jeudi 13 décembre 2012

J'ai lu

La face cachée de Papa Doc de Jean Florival publié chez Mémoires d'encrier.  Intéressant, fascinant même. Mais on s'y perd rapidement si on ne connaît pas tous les gens dont les noms défilent dans le livre.  Et on voit trop peu à mon goût comment ça se passait à l'intérieur du régime.  De plus, on sait que l'auteur est un proche du régime mais cette proximité n'est pas très claire.  On voit bien qu'il faisait partie d'un cercle proche du pouvoir mais on ne sait pas trop comment ni pourquoi il a atterrit dans ce cercle ni pourquoi il y demeure.

De la consommation de l'information

Excellente chronique de l'excellent David Desjardins dans Le Devoir de ce matin.  Ici.
Il y parle des médias qui poussent la note sur des nouvelles, même horribles, pour attirer, pour vendre.

Extrait:
Il y a un point de rupture dans la couverture des faits divers, que vous ne voyez plus, je crois... Ce point de rupture, c'est ce moment ou l'on quitte la nouvelle pour entrer, plutôt, dans son exploitation, ..., qui ne relève plus autant de l'information que de la vente.

Ça m'a fait penser que cet été, je me suis désabonné de La Presse.  Il y avait trop de ce qui ne m'intéressait pas et pas assez de l'inverse.  J'ai choisi Le Devoir.  Ça plus écouter la première chaîne de la SRC dans l'auto le matin et j'ai tout ce qu'il me faut.  Ça s'explique aussi par mon désir de consommer moins de télé, de journaux, de nouvelles, de web.  De laisser plus de place à la famille, à la musique, à la lecture, etc.  Des choses dans lesquelles je trouve beaucoup de satisfaction et dont le rythme est différent, pas plus lent, pas moins bruyants.  Peut-être moins instantané, plus satisfaisant, plus ...

Du temps et des pauses

Longtemps que je n'avais pas écris sur ce blogue.  Beaucoup de choses se sont passées.  Dont l'arrivée de la belle, précieuse, fantastique, drôle et attachante Emma dans nos vies.

J'avais un peu perdu le goût il faut dire.
Mais voilà, en me relisant j'ai comme qui dirait repris goût.
Comme je suis mon principal public, je doute d'avoir froisser quelques lecteurs que ce soit.

Des fois je ne sais plus trop ou aller pour dire ce que je veux dire... LinkedIn, Twitter, le blogue. Des fois j'ai le goût d'être anonyme.  D'autres non.  Moi qui ait besoin de stabilité, c'est un petit casse tête parfois de parler sur plusieurs tableaux.  Mais on dirait que ce blogue m'offre une plateforme de partage pour tout ce qui m'intéresse.  Alors que Twitter me permet de partager rapidement des liens et que LinkedIn me permet de m'exposer sur le marché du travail.  D'ailleurs j'y vais de moins en moins et je n'y parle pratiquement pas. C'est une bête à nourrir quand on commence.  Alors que mon blogue, c'est tout à moi, tout personnel, même si quelques uns y viennent de temps à autre.  Mais justement, y écrire me crée une certaine gêne. Pourtant, je n'y dis pas de grosses bêtises.  Mais ça implique de présenter un moi que je ne montre pas toujours, que je garde pour des intimes et dans des contextes particuliers.  Un moi que je ne choisis plus quand et par qui il sera vu, puisque il devient écrit et accessible.  C'est là mon malaise de bloguer et d'y accoler mon nom.

Mais bon, ce ne sont que de petits désagréments comparé au plaisir que j'ai à relire ce calepin, pas pour mes commentaires mais pour tous les trucs intéressants que j'ai trouvé et publié.