Une vue de l'intérieur sur mon petit calepin noir où je note des lectures, quelques impressions, des trouvailles, des remarques, des idées, des choses que j'aime, etc. Je tweet en quelque sorte mais mon propos a rarement besoin d'être en direct. Ne cherchez pas un lieu commun... je parle de n'importe quoi.
lundi 25 avril 2011
Sur la marée noire du golfe du Mexique
Entrevue hyper intéressante de Louis-Gilles Francoeur (chroniqueur environnement du Devoir) à L'après-midi porte conseil à la première chaîne avec Dominique Poirier. Ici. Et son texte paru dans Le Devoir sur le même sujet. Ici.
dimanche 24 avril 2011
Vous m'avez touché monsieur le curé!
J'ai lu une lettre de l'Abbé Gravel dans La Presse concernant la résurrection. Ici.
Ça s'appelle "Croire au ressuscité". Rien pour me donner envie de la lire, moi qui se vante d'être athée (ou agnostic, ça dépend des jours).
Toujours est-il que je l'ai lu et que j'ai été touché et interpellé par sa lettre. Il avait les mots justes pour rejoindre quelqu'un comme moi.
Voici un extrait:
Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité; il l'a fait Christ et Seigneur. Telle est la foi chrétienne. En passant de la mort à la vie, l'événement qu'on célèbre est devenu Pâques, la fête du passage. Mais attention! La résurrection n'est pas un retour à la vie comme avant; les évangélistes nous disent que personne n'a reconnu physiquement le ressuscité. Il y a donc eu transformation, un nouveau type de présence.
(1) Se distancier du texte de la bible. Bravo!
(2) Donner tout de même un sens mystique à l'événement. Bravo!
Ça s'appelle "Croire au ressuscité". Rien pour me donner envie de la lire, moi qui se vante d'être athée (ou agnostic, ça dépend des jours).
Toujours est-il que je l'ai lu et que j'ai été touché et interpellé par sa lettre. Il avait les mots justes pour rejoindre quelqu'un comme moi.
Voici un extrait:
Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité; il l'a fait Christ et Seigneur. Telle est la foi chrétienne. En passant de la mort à la vie, l'événement qu'on célèbre est devenu Pâques, la fête du passage. Mais attention! La résurrection n'est pas un retour à la vie comme avant; les évangélistes nous disent que personne n'a reconnu physiquement le ressuscité. Il y a donc eu transformation, un nouveau type de présence.
(1) Se distancier du texte de la bible. Bravo!
(2) Donner tout de même un sens mystique à l'événement. Bravo!
Encore sur le crédit
Il est encore beaucoup question du crédit dans les médias ces temps-ci. Même au Verdict avec Véronique Cloutier ils en parlaient ce soir.
J'ai lu l'éditorial d'Ariane Krol dans La Presse de samedi. Ici.
Rien de neuf en soit, sauf sa dernière phrase, qui justifie pourquoi j'en parle encore.
Je cite:
Hélas, le crédit ainsi utilisé comme une drogue, pour se déconnecter de la réalité ou pour la magnifier, prépare souvent un réveil brutal.
J'ai lu l'éditorial d'Ariane Krol dans La Presse de samedi. Ici.
Rien de neuf en soit, sauf sa dernière phrase, qui justifie pourquoi j'en parle encore.
Je cite:
Hélas, le crédit ainsi utilisé comme une drogue, pour se déconnecter de la réalité ou pour la magnifier, prépare souvent un réveil brutal.
De la pub sur le Bixi... et pourquoi pas?
Je me demande bien pourquoi tant de gens s'offusquent le pub sur le Bixi... Est-ce un débat bien important. Y'a de la pub, un point c'est tout. On ne peut pas tout choisir. Pis si t'es pas content, achète toi ton propre vélo.
François Cardinal en parle ici, en terme plus poli.
François Cardinal en parle ici, en terme plus poli.
Encore sur Desjardins
Je viens de lire la chronique d'Alain De Repentigny dans La Presse sur le nouvel album de Richard Desjardins. Ici.
Alain Brunet en parle aussi sur son blogue, ici.
Moi qui l'écoutait d'une oreille discrète et qui s'arrêtait sur quelques pièces, ça donne un éclairage nouveau qui donne le goût de l'écouter avec plus d'attention. Ce que je fais en écrivant ces lignes.
Alain Brunet en parle aussi sur son blogue, ici.
Moi qui l'écoutait d'une oreille discrète et qui s'arrêtait sur quelques pièces, ça donne un éclairage nouveau qui donne le goût de l'écouter avec plus d'attention. Ce que je fais en écrivant ces lignes.
samedi 23 avril 2011
Internet comme catalyseur de votes
Je ne sais trop quoi penser du site Projet Démocratie dont Le Devoir parle ici et qu'on peut trouver ici.
Voici un extrait de l'article du Devoir:
Projet Démocratie se targue d'aider les électeurs «from coast to coast» à optimiser leur vote afin de barrer la route à un gouvernement conservateur majoritaire. En utilisant un modèle de prédiction électorale reposant notamment sur les sondages d'opinion les plus à jour, le site Web, qui est en ligne depuis moins de deux semaines, indique quelle formation politique est la mieux placée pour défaire le Parti conservateur dans chacune des 308 circonscriptions du pays.
Est-ce une bonne utilisation des sondages? Pas certain. Est-ce une bonne utilisation du web 2.0? Certainement.
Mais j'ai un certain inconfort avec l'utilisation des sondages pour guider le vote des gens. Il me semble que c'est de faire de la politique un simple jeu plutôt qu'un exercice hautement sérieux où l'on devrait voter en son âme et conscience. En plus, je n'apprécie pas particulièrement les lobby qui jouent les justiciers et s'immiscent dans la campagne.
Mais bon, si ça peut inciter les gens à aller voter, tant mieux.
Ajout, La Presse parle ici d'un site qui permet d'échanger son vote. De ça je suis contre, et sans équivoque. L'article ici. Le site ici.
Voici un extrait de l'article du Devoir:
Projet Démocratie se targue d'aider les électeurs «from coast to coast» à optimiser leur vote afin de barrer la route à un gouvernement conservateur majoritaire. En utilisant un modèle de prédiction électorale reposant notamment sur les sondages d'opinion les plus à jour, le site Web, qui est en ligne depuis moins de deux semaines, indique quelle formation politique est la mieux placée pour défaire le Parti conservateur dans chacune des 308 circonscriptions du pays.
Est-ce une bonne utilisation des sondages? Pas certain. Est-ce une bonne utilisation du web 2.0? Certainement.
Mais j'ai un certain inconfort avec l'utilisation des sondages pour guider le vote des gens. Il me semble que c'est de faire de la politique un simple jeu plutôt qu'un exercice hautement sérieux où l'on devrait voter en son âme et conscience. En plus, je n'apprécie pas particulièrement les lobby qui jouent les justiciers et s'immiscent dans la campagne.
Mais bon, si ça peut inciter les gens à aller voter, tant mieux.
Ajout, La Presse parle ici d'un site qui permet d'échanger son vote. De ça je suis contre, et sans équivoque. L'article ici. Le site ici.
vendredi 22 avril 2011
Dans mon iPod
L'existoire, le nouvel album de Richard Desjardins. Une attention spéciale à la pièce "Elsie".
L'album est 9,99$ sur iTunes.
L'album est 9,99$ sur iTunes.
vendredi 15 avril 2011
Ma première fois...
On voit beaucoup d'initiatives ces temps-ci pour inciter les jeunes à aller voter. Bravo! Cela a beaucoup plus de valeur qu'un vote de protestation pour un Jean-François Mercier. Au moins c'est un vote qui compte.
Voici une initiative toute québécoise. Ici.
Voici une initiative toute québécoise. Ici.
jeudi 14 avril 2011
Difference between an estimate and a commitment
"A fundamental and common problem in many organizations is estimates and commitments are considered equivalent.”
—Mike Cohn
“Unless commitment is made, there are only promises and hopes; but no plans.”
—Peter F. Drucker
The difference between an estimate and a commitment seems simple: An estimate is an educated guess of how long it will take you to do something. It should not be thought of as a binding obligation. A commitment is an obligation to do what you say you will do.
—Mike Cohn
“Unless commitment is made, there are only promises and hopes; but no plans.”
—Peter F. Drucker
The difference between an estimate and a commitment seems simple: An estimate is an educated guess of how long it will take you to do something. It should not be thought of as a binding obligation. A commitment is an obligation to do what you say you will do.
Annuler son vote, ne pas voter et autre déni de responsabilité
Est-ce que annuler son vote est une façon de voter? Je veux dire est-ce plus louable que de ne pas aller voter?
Je ne le pense pas. Mais je semble seul dans mon camp.
M'est avis que l'un comme l'autre, ça revient à dire aux autres "votez vous autres, moi je m'en fous". L'un comme l'autre n'apporte aucune valeur si ce n'est que d'établir un niveau de protestation. Mais un niveau de protestation, ça ne gouverne pas. C'est donc comme dire "personne ne me plaît alors j'accepte de ne pas avoir de gouvernement".
Si je pousse à l'extrême... si personne n'est intéressant, alors il faut se présenter ou convaincre de gens autour de soit de le faire.
Je considère l'annulation d'un vote et le fait de ne pas voter comme un déni de responsabilité.
Mon opinion est tranchée (ou tranchante). J'en conviens. Mais à partir du moment où l'on dit que voter est un devoir, on ne remplit pas nos devoirs en annulant son vote.
Si j'ai le devoir d'arrêter chercher du lait après le travail mais que je proteste parce que ce n'est pas mon tour... mon mécontentement sera clair et explicite (celui de ma blonde aussi). Mais il n'y aura pas plus de lait dans le frigo.
Je ne le pense pas. Mais je semble seul dans mon camp.
M'est avis que l'un comme l'autre, ça revient à dire aux autres "votez vous autres, moi je m'en fous". L'un comme l'autre n'apporte aucune valeur si ce n'est que d'établir un niveau de protestation. Mais un niveau de protestation, ça ne gouverne pas. C'est donc comme dire "personne ne me plaît alors j'accepte de ne pas avoir de gouvernement".
Si je pousse à l'extrême... si personne n'est intéressant, alors il faut se présenter ou convaincre de gens autour de soit de le faire.
Je considère l'annulation d'un vote et le fait de ne pas voter comme un déni de responsabilité.
Mon opinion est tranchée (ou tranchante). J'en conviens. Mais à partir du moment où l'on dit que voter est un devoir, on ne remplit pas nos devoirs en annulant son vote.
Si j'ai le devoir d'arrêter chercher du lait après le travail mais que je proteste parce que ce n'est pas mon tour... mon mécontentement sera clair et explicite (celui de ma blonde aussi). Mais il n'y aura pas plus de lait dans le frigo.
Dare to be great
"Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness that most frightens us.' We ask ourselves, Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous? Actually, who are you not to be? You are a child of God. Your playing small does not serve the world. There's nothing enlightened about shrinking so that other people won't feel insecure around you. We are all meant to shine, as children do. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It's not just in some of us; it's in everyone. And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we're liberated from our own fear, our presence automatically liberates others." (A Return to Love: Reflections on the Principles of "A Course in Miracles", Harper Collins, 1992. From Chapter 7, Section 3])
mardi 12 avril 2011
How to break the code
Lu sur le fil de presse du Devoir... Fascinant.
Le FBI demande l'aide du public pour déchiffrer un code mystérieux
The Associated Press 5 avril 2011 à 14:17
WASHINGTON - La police fédérale américaine demande l'aide du public pour déchiffrer un code mystérieux qui mystifie ses experts depuis plus de dix ans, ce qui pourrait du coup même aider à élucider un meurtre.
Le message encodé se trouvait sur des feuilles de papier enfoncées dans les poches de Ricky McCormick, un amateur de codes et de chiffrement, dont le corps a été retrouvé dans un champ de maïs du Missouri à l'été 1999.
Une des lignes se lit ALPONTE GLSE - SE ERTE, mais les autorités sont incapables de déterminer s'il s'agit d'un appel à l'aide, d'un rappel de passer chez le nettoyeur ou d'un commentaire sur la météo.
Même après dix ans d'efforts, les cryptologues du FBI demeurent incapables de le déchiffrer. Les deux pages de code ont donc été mises en ligne au http://1.usa.gov/evCb2i, dans l'espoir qu'un membre du public puisse fournir l'indice qui fera débloquer l'affaire.
Les policiers sont surtout intéressés à mettre la main sur des codes utilisés ou inventés par M. McCormick. La victime avait été vue pour la dernière fois cinq jours avant la découverte de son corps et personne ne l'avait rapportée manquante.
Le FBI concède d'emblée que le code ne sera peut-être jamais déchiffré. La police essaie toujours de percer le code inventé par Zodiac, un tueur en série qui a sévi en Californie à la fin des années 1960 et au début des années 1970.
Le FBI demande l'aide du public pour déchiffrer un code mystérieux
The Associated Press 5 avril 2011 à 14:17
WASHINGTON - La police fédérale américaine demande l'aide du public pour déchiffrer un code mystérieux qui mystifie ses experts depuis plus de dix ans, ce qui pourrait du coup même aider à élucider un meurtre.
Le message encodé se trouvait sur des feuilles de papier enfoncées dans les poches de Ricky McCormick, un amateur de codes et de chiffrement, dont le corps a été retrouvé dans un champ de maïs du Missouri à l'été 1999.
Une des lignes se lit ALPONTE GLSE - SE ERTE, mais les autorités sont incapables de déterminer s'il s'agit d'un appel à l'aide, d'un rappel de passer chez le nettoyeur ou d'un commentaire sur la météo.
Même après dix ans d'efforts, les cryptologues du FBI demeurent incapables de le déchiffrer. Les deux pages de code ont donc été mises en ligne au http://1.usa.gov/evCb2i, dans l'espoir qu'un membre du public puisse fournir l'indice qui fera débloquer l'affaire.
Les policiers sont surtout intéressés à mettre la main sur des codes utilisés ou inventés par M. McCormick. La victime avait été vue pour la dernière fois cinq jours avant la découverte de son corps et personne ne l'avait rapportée manquante.
Le FBI concède d'emblée que le code ne sera peut-être jamais déchiffré. La police essaie toujours de percer le code inventé par Zodiac, un tueur en série qui a sévi en Californie à la fin des années 1960 et au début des années 1970.
Parce que certains y croient
Le Devoir tire à boulets rouges sur l'émission Rencontres paranormales de TVA. Avec raison selon moi.
La chronique est ici.
Le texte se termine sur cette question:
Laisserions-nous diffuser, à une heure de grande écoute, sur un réseau populaire et au nom de la liberté d'expression, une émission faisant la promotion du créationnisme [ce courant de pensée conservateur qui remet en question la théorie de l'évolution et laisse croire que dinosaures et humains ont cohabité sur la planète]?
La chronique est ici.
Le texte se termine sur cette question:
Laisserions-nous diffuser, à une heure de grande écoute, sur un réseau populaire et au nom de la liberté d'expression, une émission faisant la promotion du créationnisme [ce courant de pensée conservateur qui remet en question la théorie de l'évolution et laisse croire que dinosaures et humains ont cohabité sur la planète]?
Le papier 0.2 (versus 2.0)
Voilà une innovation, une démarche qui vaut la peine d'être mentionnée. Transformer la façon de faire, voir et lire un livre pour leur donner un nouveau souffle et concurrencer les tablettes.
Compte-rendu du Devoir ici.
Compte-rendu du Devoir ici.
Immortaliser les mots du soulèvement
Faire un livre avec les gazouillis de la révolution égyptienne.
Il fallait y penser.
Archiver, immortaliser, les mots qui ont soulevé ce peuple. J'adore l'idée.
Fabien Deglise en parle ici dans Le Devoir.
Il fallait y penser.
Archiver, immortaliser, les mots qui ont soulevé ce peuple. J'adore l'idée.
Fabien Deglise en parle ici dans Le Devoir.
Du rôle de l'école dans l'éducation
Discussions avec des amis ce midi...
Depuis quelques années, on tend à retirer du curriculum de l'école des cours qui apprennent à interagir en société. Je pense notamment au cours de formation personnelle et sociale (sexualité) et au cours d'éducation économique. Sous prétexte que ce n'est pas le rôle de l'école et que c'est sujet sont couverts quelque part sous forme de compétences transversales.
Reconnaissons que ce n'est pas un succès. Ça donne une couverture de ces sujets qui est à géométrie très variables et ça crée selon moi un recul dans la conscience sociale et le savoir être des individus. C'est tout à fait et assurément le rôle des parents. Mais pourquoi pas aussi de l'école. Et j'y ajouterais un cours de citoyenneté.
Et si on pousse le raisonnement du rôle des parents pour justifier l'absence de ces cours, qu'en est-il du cours d'éthique et de culture religieuse? Est-ce que ça ne devrait pas être le rôle des parents? Cela dit, je suis en accord avec la présence de ce cours. Mais ceux que j'ai nommé plus haut m'apparaissent avoir aussi une très grande valeur.
Mais je n'ose même pas imaginer l'ampleur du mouvement citoyen que ça prendrait pour faire ajouter ces cours. Sans compter le désengagement populaire face à ce genre de dossiers.
Moi? Désolé, manque de temps.
Depuis quelques années, on tend à retirer du curriculum de l'école des cours qui apprennent à interagir en société. Je pense notamment au cours de formation personnelle et sociale (sexualité) et au cours d'éducation économique. Sous prétexte que ce n'est pas le rôle de l'école et que c'est sujet sont couverts quelque part sous forme de compétences transversales.
Reconnaissons que ce n'est pas un succès. Ça donne une couverture de ces sujets qui est à géométrie très variables et ça crée selon moi un recul dans la conscience sociale et le savoir être des individus. C'est tout à fait et assurément le rôle des parents. Mais pourquoi pas aussi de l'école. Et j'y ajouterais un cours de citoyenneté.
Et si on pousse le raisonnement du rôle des parents pour justifier l'absence de ces cours, qu'en est-il du cours d'éthique et de culture religieuse? Est-ce que ça ne devrait pas être le rôle des parents? Cela dit, je suis en accord avec la présence de ce cours. Mais ceux que j'ai nommé plus haut m'apparaissent avoir aussi une très grande valeur.
Mais je n'ose même pas imaginer l'ampleur du mouvement citoyen que ça prendrait pour faire ajouter ces cours. Sans compter le désengagement populaire face à ce genre de dossiers.
Moi? Désolé, manque de temps.
Une belle leçon de leadership
J'ai lu un papier intéressant de Yves Boisvert qui félicite la ministre St-Pierre pour son cran dans le dossier Bertrand Cantat. Ici. Après avoir été lire les propos de la ministre (ici), j'abonde dans le même sens que Boisvert.
Elle a eu raison de demander aux gens de prendre du recul. Et je lui dis bravo pour ne pas avoir été démagogique comme le sont trop souvent les politiciens dans ce genre de situation. C'est aussi du leadership non?
Elle a eu raison de demander aux gens de prendre du recul. Et je lui dis bravo pour ne pas avoir été démagogique comme le sont trop souvent les politiciens dans ce genre de situation. C'est aussi du leadership non?
Une mauvaise leçon de leadership
Décidément, ça ne va pas bien à la ville de Montréal.
Des voix s'élèvent pour réclamer le départ de Gérald Tremblay. Comme Vincent Marissal. Ici. Et François Cardinal qui parle maintenant d'incompétence. Ici.
Les critiques sont de plus en plus tranchantes. Mais reconnaissons qu'on ne peut pas toujours ne pas savoir. Un moment donné, lorsqu'on est le chef, on s'arrange pour savoir. C'est un peu ça le leadership non?
Des voix s'élèvent pour réclamer le départ de Gérald Tremblay. Comme Vincent Marissal. Ici. Et François Cardinal qui parle maintenant d'incompétence. Ici.
Les critiques sont de plus en plus tranchantes. Mais reconnaissons qu'on ne peut pas toujours ne pas savoir. Un moment donné, lorsqu'on est le chef, on s'arrange pour savoir. C'est un peu ça le leadership non?
2 équipes de la LNH à Montréal?
lundi 11 avril 2011
Le Gil Courtemance de la semaine
Le très pertinent Gil Courtemance signe une chronique coup-de-poing dans Le Devoir du week-end dernier. Ici (le texte est réservé aux abonnés).
Mais c'est surtout sa conclusion qui est intéressante. Il écrit qu'au lieu des cours de culture religieuse, ce sont des cours de démocratie que l'on devrait donner aux jeunes. Aux dernières élections fédérales, 38% des jeunes de moins de trente ans ont voté.
Mais c'est surtout sa conclusion qui est intéressante. Il écrit qu'au lieu des cours de culture religieuse, ce sont des cours de démocratie que l'on devrait donner aux jeunes. Aux dernières élections fédérales, 38% des jeunes de moins de trente ans ont voté.
Les médias ont-ils un biais?
Posé la question c'est y répondre. Forcément. Mais arrive-t-on vraiment à le voir? Je veux dire au delà des éditoriaux et des chroniques. Dans la couverture, les photos, l'espace alloué, etc.
Je ne suis pas sûr. Quelqu'un m'a fait remarqué que les photos de M. Harper dans La Presse étaient souvent mauvaises. Un hasard ou une volonté?
C'est une excellente question en tout cas pour quelqu'un qui voudrait s'y attarder.
Je ne suis pas sûr. Quelqu'un m'a fait remarqué que les photos de M. Harper dans La Presse étaient souvent mauvaises. Un hasard ou une volonté?
C'est une excellente question en tout cas pour quelqu'un qui voudrait s'y attarder.
Pour ou contre une coalition PLC-NPD
Je suis pour. Pourquoi pas? Ça donnerait un gouvernement de centre-gauche et la cohabitation les forcerait à faire des compromis.
Chantal Hébert et Jean-François Lisée parle de Jack Layton premier ministre sur le site de L'actualite. Ici.
Quoiqu'en dise les conservateurs, une coalition est très légitime et très rependue dans les pays occidentaux.
Chantal Hébert et Jean-François Lisée parle de Jack Layton premier ministre sur le site de L'actualite. Ici.
Quoiqu'en dise les conservateurs, une coalition est très légitime et très rependue dans les pays occidentaux.
Vue de côté
La caricature de Côté dans L'actualité est excellente mais je ne la trouve pas sur le web.
Le gars: Quatre élections en sept ans... encore du gaspillage!!!
La fille: C'est sûr que ça coûterait moins cher si on était dans une dictature!
Le gars: Quatre élections en sept ans... encore du gaspillage!!!
La fille: C'est sûr que ça coûterait moins cher si on était dans une dictature!
Les péteux de broue
Éditorial très tendancieux mais tout de même intéressant de Carole Beaulieu dans L'actualité. C'est au sujet de la campagne électorale. Ici.
Un beau travail journalistique
Les journaux étudiants sont parfois tendancieux lorsqu'il est question d'écrire à propos des universités et du gouvernement (been there done that).
Mais j'ai lu la semaine dernière un dossier très rigoureux et pertinent dans le Montréal Campus de l'UQAM sur les CA des universités québécoises. Ici.
Bravo pour ce beau travail!
Mais j'ai lu la semaine dernière un dossier très rigoureux et pertinent dans le Montréal Campus de l'UQAM sur les CA des universités québécoises. Ici.
Bravo pour ce beau travail!
Merci pour l'info
Pris sur le blogue Franc Jeu de Manon Cornellier du Devoir. Ici.
M. Harper, de son côté, persiste à déformer les faits entourant l'achat des avions F-35 et à minimiser la facture qui pourrait attendre le Canada. Il a encore affirmé vendredi que le Canada avait signé un «contrat» pour l'acquisition de ces chasseurs qui nous protégeait contre une flambée des coûts. Le Canada n'a pas signé de contrat, mais seulement une lettre d'intention qui peut être annulée sans entraîner de pénalité financière. Le contrat ne sera signé, s'il l'est, que lorsque sera connu le prix unitaire de cet avion, dont on ne peut donc pas être protégé. Et les retombées industrielles que le Canada engrange déjà ne découlent pas de cet éventuel contrat, mais de notre participation au développement de l'appareil, sans obligation d'achat.
Merci pour l'info Mme Cornellier.
M. Harper, de son côté, persiste à déformer les faits entourant l'achat des avions F-35 et à minimiser la facture qui pourrait attendre le Canada. Il a encore affirmé vendredi que le Canada avait signé un «contrat» pour l'acquisition de ces chasseurs qui nous protégeait contre une flambée des coûts. Le Canada n'a pas signé de contrat, mais seulement une lettre d'intention qui peut être annulée sans entraîner de pénalité financière. Le contrat ne sera signé, s'il l'est, que lorsque sera connu le prix unitaire de cet avion, dont on ne peut donc pas être protégé. Et les retombées industrielles que le Canada engrange déjà ne découlent pas de cet éventuel contrat, mais de notre participation au développement de l'appareil, sans obligation d'achat.
Merci pour l'info Mme Cornellier.
Mentir...
J'ai beaucoup de ressentiment contre la campagne conservatrice qui attaque des individus. Je trouve que ça fait "cour d'école". Je ne peux pas croire qu'on cherche à gagner en détruisant les individus qui sont nos adversaires. Il n'y a non seulement aucun mérite à le faire mais en plus, c'est tout à fait honteux. Ça devrait être interdit. Les réseaux, la SRC en tête, devraient avoir un code d'éthique qui bannit toute publicité diffamatoire.
J'ai cité les conservateurs parce que ce sont leurs pubs que j'ai vu. Mais peu importe qui le fait, ça n'a pas sa place. Je ne parle pas de dire que l'autre ne ferait pas une chose ou l'autre, qu'il serait moins bon, etc. Mais actuellement, les pubs conservatrices sont littéralement diffamatoires selon moi.
S'attaquer à un parti, c'est une chose. Mais dénigrer un individu...
PS: Je méprise aussi les mensonges éhontés qui servent à discréditer. Comme les conservateurs (encore) qui font croire que Ignatieff et Duceppe ont voté contre une série de mesures qui rapporteraient aux familles (dans une pub télé). Ce qui est vrai, c'est qu'ils auraient votés contre un budget qui contenait notamment ces mesures. Mais ce ne sont pas ces mesures qu'ils voulaient rejeter, mais d'autres aspects du budget. Sauf qu'un budget, ce n'est pas un buffet, c'est un tout. Les conservateurs le savent, mais pas nécessairement ceux qui voient leur pub.
J'ai cité les conservateurs parce que ce sont leurs pubs que j'ai vu. Mais peu importe qui le fait, ça n'a pas sa place. Je ne parle pas de dire que l'autre ne ferait pas une chose ou l'autre, qu'il serait moins bon, etc. Mais actuellement, les pubs conservatrices sont littéralement diffamatoires selon moi.
S'attaquer à un parti, c'est une chose. Mais dénigrer un individu...
PS: Je méprise aussi les mensonges éhontés qui servent à discréditer. Comme les conservateurs (encore) qui font croire que Ignatieff et Duceppe ont voté contre une série de mesures qui rapporteraient aux familles (dans une pub télé). Ce qui est vrai, c'est qu'ils auraient votés contre un budget qui contenait notamment ces mesures. Mais ce ne sont pas ces mesures qu'ils voulaient rejeter, mais d'autres aspects du budget. Sauf qu'un budget, ce n'est pas un buffet, c'est un tout. Les conservateurs le savent, mais pas nécessairement ceux qui voient leur pub.
Parce qu'il faut voter
Voici un extrait d'une revue de presse effectuée par Le Devoir à propos du devoir d'aller voter.
Très tranchant mais pas inintéressant. J'aime bien.
Ce qui nous amène à la participation au prochain scrutin. Le sujet fait déjà jaser. On s'inquiète car, après tout, le taux de participation aux élections a atteint un plancher historique en 2008 (58,8 %). On se préoccupe aussi du niveau d'information des électeurs. Jason Brennan, auteur de The Ethics of Voting, rappelle dans un article pour le Globe and Mail qu'une élection est l'occasion de faire un choix pour le meilleur ou pour le pire. «De mauvaises décisions le jour du vote peuvent conduire à plus de pauvreté, à une économie stagnante, à des occasions perdues, à plus de pollution ou à des guerres injustes», affirme-t-il tout de go. Les électeurs sont guidés par de bonnes intentions, dit-il, mais cela ne suffit pas pour faire de bons choix en matière de politiques publiques. Peu soucieux de ménager les susceptibilités, Brennan affirme que «trop souvent les citoyens n'en savent pas assez pour faire de bons choix. Pire, ils ne savent souvent rien du tout. Ils se présentent aux urnes avec des idées toutes faites sur la santé, l'économie, les affaires étrangères et votent en conséquence». Un vote informé n'est pas une mince affaire, convient-il, mais cela va au-delà du simple fait de connaître la nature des problèmes ou les programmes des partis. Choisir un gouvernement exige de s'informer davantage, car ce choix a des conséquences au-delà de sa propre personne, dit-il.
Dans une chronique intitulée «Les mauvais gouvernements sont élus par les bons citoyens qui ne votent pas», David Akin, de l'agence QMI, note que ce pays demande peu de ses citoyens à part participer au choix de leurs gouvernants. «Je ne peux penser à aucune question plus importante pour les citoyens d'une démocratie, écrit-il. Et c'est pourquoi j'assume que nous prendrons tous le temps de soupeser la question avec soin, en discuterons avec nos proches et nos voisins, poserons des questions à ceux qui veulent nous représenter et, finalement, que nous irons voter.» Il rappelle que, pendant que cette campagne se déroule, des gens risquent leur vie en Syrie, au Yémen, en Libye pour obtenir le droit de faire ce que nous faisons depuis presque 150 ans et avons boudé en nombre record lors du dernier scrutin.
Très tranchant mais pas inintéressant. J'aime bien.
Ce qui nous amène à la participation au prochain scrutin. Le sujet fait déjà jaser. On s'inquiète car, après tout, le taux de participation aux élections a atteint un plancher historique en 2008 (58,8 %). On se préoccupe aussi du niveau d'information des électeurs. Jason Brennan, auteur de The Ethics of Voting, rappelle dans un article pour le Globe and Mail qu'une élection est l'occasion de faire un choix pour le meilleur ou pour le pire. «De mauvaises décisions le jour du vote peuvent conduire à plus de pauvreté, à une économie stagnante, à des occasions perdues, à plus de pollution ou à des guerres injustes», affirme-t-il tout de go. Les électeurs sont guidés par de bonnes intentions, dit-il, mais cela ne suffit pas pour faire de bons choix en matière de politiques publiques. Peu soucieux de ménager les susceptibilités, Brennan affirme que «trop souvent les citoyens n'en savent pas assez pour faire de bons choix. Pire, ils ne savent souvent rien du tout. Ils se présentent aux urnes avec des idées toutes faites sur la santé, l'économie, les affaires étrangères et votent en conséquence». Un vote informé n'est pas une mince affaire, convient-il, mais cela va au-delà du simple fait de connaître la nature des problèmes ou les programmes des partis. Choisir un gouvernement exige de s'informer davantage, car ce choix a des conséquences au-delà de sa propre personne, dit-il.
Dans une chronique intitulée «Les mauvais gouvernements sont élus par les bons citoyens qui ne votent pas», David Akin, de l'agence QMI, note que ce pays demande peu de ses citoyens à part participer au choix de leurs gouvernants. «Je ne peux penser à aucune question plus importante pour les citoyens d'une démocratie, écrit-il. Et c'est pourquoi j'assume que nous prendrons tous le temps de soupeser la question avec soin, en discuterons avec nos proches et nos voisins, poserons des questions à ceux qui veulent nous représenter et, finalement, que nous irons voter.» Il rappelle que, pendant que cette campagne se déroule, des gens risquent leur vie en Syrie, au Yémen, en Libye pour obtenir le droit de faire ce que nous faisons depuis presque 150 ans et avons boudé en nombre record lors du dernier scrutin.
Des nouvelles du monde
Gbagbo arrêté, Moubarak peut-être jugé, Kadhafi bombardé et contraint de négocier.
Gros printemps pour la diplomatie.
Comme quoi quelques fois, même si ça ne tourne pas rond, ça tourne quand même, et dans la bonne direction.
Gros printemps pour la diplomatie.
Comme quoi quelques fois, même si ça ne tourne pas rond, ça tourne quand même, et dans la bonne direction.
Ce qui nous attend côté technologies et vie privé?
Dossier très intéressant du Devoir. Ici (réservé aux abonnés). J'avais déjà lu ça quelque part.
Un gars veut mettre en oeuvre une série de moyens pour littéralement numériquement sa vie. Et il veut démocratiser ses outils.
Moi ça me fait peur. Et je n'en vois pas la valeur. Filmer toute ma vie? À quoi bon? La revivre une 2e fois? Me rappeler quelque chose? Est-ce faire bon usage des technologies? N'est-ce pas une façon de nous détourner de choses plus importantes?
Je crois qu'on invente un besoin plutôt que de répondre à quelque chose. Du moins, si il y a un besoin, il n'est pas encore assez clair pour que l'on y réponde tout de suite.
À surveiller, dans un disque dur près de chez vous.
Je ne suis pas presser que ça soit disponible.
Comme disais John Lennon, la vie c'est qui passe pendant que l'on est en train de la filmer.
Un gars veut mettre en oeuvre une série de moyens pour littéralement numériquement sa vie. Et il veut démocratiser ses outils.
Moi ça me fait peur. Et je n'en vois pas la valeur. Filmer toute ma vie? À quoi bon? La revivre une 2e fois? Me rappeler quelque chose? Est-ce faire bon usage des technologies? N'est-ce pas une façon de nous détourner de choses plus importantes?
Je crois qu'on invente un besoin plutôt que de répondre à quelque chose. Du moins, si il y a un besoin, il n'est pas encore assez clair pour que l'on y réponde tout de suite.
À surveiller, dans un disque dur près de chez vous.
Je ne suis pas presser que ça soit disponible.
Comme disais John Lennon, la vie c'est qui passe pendant que l'on est en train de la filmer.
La couverture des élections par Le Devoir
Le Devoir propose une couverture intéressante des élections. Je suis biaisé... j'adore ce journal. Et ce n'est pas pour avoir l'air intelligent. Je le trouve pertinent, rigoureux et beau (sobre).
Voici 2 de leurs idées de couverture que je trouve intéressante:
Projection des sièges, voir celle du 11 avril ici.
Les promesses de la semaine, voir celles du 9 avril, ici.
Voici 2 de leurs idées de couverture que je trouve intéressante:
Projection des sièges, voir celle du 11 avril ici.
Les promesses de la semaine, voir celles du 9 avril, ici.
Réapprendre à se serrer la ceinture
C'est le titre d'une chronique de Claude Chiasson dans Le Devoir du 3 avril. Ici.
Extraits:
...si un jeune couple de travailleurs le veut, il peut réellement se serrer la ceinture pendant quelques années afin d'accéder à une petite propriété à revenus.
Au lieu de cela, on préfère souvent s'installer tôt dans sa vie active en banlieue avec les deux voitures dans l'allée même si, pour cela, il faut s'endetter pour les 25 prochaines années.
Le réputé investisseur montréalais Steven Jarislowsky avait répondu ce qui suit à une personne qui lui demandait un jour combien, selon lui, il fallait épargner pour s'enrichir: 80 % de son salaire en épargne, 10 % pour nos besoins et 10 % pour la dime.
Évidemment, je ne crois pas que cela soit réalisable ou acceptable. Cela montre cependant que M. Jarislowsky (aujourd'hui milliardaire) appartient à cette fournée d'immigrants qui savent ce que l'expression «se serrer la ceinture» signifie.
Pour ma part, j'estime qu'il faut en moyenne, bon an mal an, épargner entre 12 % et 15 % de son revenu annuel pour prétendre à une retraite aisée.
Extraits:
...si un jeune couple de travailleurs le veut, il peut réellement se serrer la ceinture pendant quelques années afin d'accéder à une petite propriété à revenus.
Au lieu de cela, on préfère souvent s'installer tôt dans sa vie active en banlieue avec les deux voitures dans l'allée même si, pour cela, il faut s'endetter pour les 25 prochaines années.
Le réputé investisseur montréalais Steven Jarislowsky avait répondu ce qui suit à une personne qui lui demandait un jour combien, selon lui, il fallait épargner pour s'enrichir: 80 % de son salaire en épargne, 10 % pour nos besoins et 10 % pour la dime.
Évidemment, je ne crois pas que cela soit réalisable ou acceptable. Cela montre cependant que M. Jarislowsky (aujourd'hui milliardaire) appartient à cette fournée d'immigrants qui savent ce que l'expression «se serrer la ceinture» signifie.
Pour ma part, j'estime qu'il faut en moyenne, bon an mal an, épargner entre 12 % et 15 % de son revenu annuel pour prétendre à une retraite aisée.
Yves Boisvert nuance encore
Un juges dit un truc un peu maladroit, les médias s'en emparent, son parti le rabroue et finalement, Yves Boisvert nuance.
On peut être d'accord ou non avec Boisvert et le juge s'est certainement mis le pied dans la bouche. Mais c'est une chronique qui vaut la peine d'être lue si vous avez eu connaissance de cette histoire. Ici.
On peut être d'accord ou non avec Boisvert et le juge s'est certainement mis le pied dans la bouche. Mais c'est une chronique qui vaut la peine d'être lue si vous avez eu connaissance de cette histoire. Ici.
dimanche 3 avril 2011
Débat sur les droits de scolarité
Débat publié sur Cyberpresse concernant les droits de scolarité. Ici.
Voici la prémisse de départ:
Dans son budget de jeudi, le gouvernement Charest doit annoncer une hausse substantielle des droits de scolarité dans les universités à compter de 2012. L'augmentation devrait atteindre 500$ par année pendant trois ans. Croyez-vous que cette hausse est justifiée? Est-elle la meilleure solution au sous-financement des universités? Cette augmentation rendra-t-elle l'université moins accessible aux jeunes Québécois?
Les débatteurs participants sont particulièrement bien choisis et représente un assez large spectre d'opinions.
Voici la prémisse de départ:
Dans son budget de jeudi, le gouvernement Charest doit annoncer une hausse substantielle des droits de scolarité dans les universités à compter de 2012. L'augmentation devrait atteindre 500$ par année pendant trois ans. Croyez-vous que cette hausse est justifiée? Est-elle la meilleure solution au sous-financement des universités? Cette augmentation rendra-t-elle l'université moins accessible aux jeunes Québécois?
Les débatteurs participants sont particulièrement bien choisis et représente un assez large spectre d'opinions.
Des lecteurs de France et de Singapour?
Ais-je vraiment des lecteurs de France et de Singapour? Si je me fies aux statistiques du blogue, oui. Si c'est vrai, manifestez-vous que je le crois. ;-)
Layton veut réduire les taux d'intérêt des cartes de crédit
Un commentaire: Pourquoi personne n'y a pensé avant?
Ah et puis allons-y avec un autre commentaire: C'est une mesure forcément très populaire et qui a énormément de sens selon moi. On peut critiquer ceux qui utilisent leur carte de crédit sans discernement et se dire que c'est tant pis pour eux si ils paient des intérêts. Je suis d'accord. Mais pour plusieurs familles c'est une nécessité pour boucler le budget. C'est dommage mais c'est un fait, et ce n'est certainement pas toujours faute d'être responsables. Et dans ce cas, c'est abusif de leur charger 20% d'intérêt.
Malheureusement, il y aura un effet pervers. Le 20% est certainement dissuasif pour ceux qui utilisent leur carte de façon irresponsables.
PS: Je ne commenterai pas toutes les promesses électorales. Mais je trouve celle-ci particulièrement brillante d'un point de vue marketing et il me semble qu'elle a aussi du mérite.
PS2: Sophie Cousineau a publié une chronique sur cette promesse dans La Presse. Ici.
Ah et puis allons-y avec un autre commentaire: C'est une mesure forcément très populaire et qui a énormément de sens selon moi. On peut critiquer ceux qui utilisent leur carte de crédit sans discernement et se dire que c'est tant pis pour eux si ils paient des intérêts. Je suis d'accord. Mais pour plusieurs familles c'est une nécessité pour boucler le budget. C'est dommage mais c'est un fait, et ce n'est certainement pas toujours faute d'être responsables. Et dans ce cas, c'est abusif de leur charger 20% d'intérêt.
Malheureusement, il y aura un effet pervers. Le 20% est certainement dissuasif pour ceux qui utilisent leur carte de façon irresponsables.
PS: Je ne commenterai pas toutes les promesses électorales. Mais je trouve celle-ci particulièrement brillante d'un point de vue marketing et il me semble qu'elle a aussi du mérite.
PS2: Sophie Cousineau a publié une chronique sur cette promesse dans La Presse. Ici.
Le vote de notre quartier révélé sur Internet
Vu dans La Presse du 30 mars dernier, ici:
À compter d'aujourd'hui, vous pourrez consulter en ligne une carte interactive en 3D qui illustre comment les électeurs ont voté aux élections fédérales de 2008, pâté de maisons par pâté de maisons.
La carte, particulièrement intéressante dans les circonscriptions où la lutte risque d'être serrée, permet de comprendre où les candidats devront concentrer leurs efforts sur le terrain pour faire basculer le vote en leur faveur. Elle montre comment, dans plusieurs circonscriptions, le vote est souvent très polarisé dans les différents quartiers qui la composent.
Cet outil d'analyse très précis permet également de prendre connaissance du résultat des dernières élections pour chaque bureau de scrutin du pays.
Même les résidences de personnes âgées et les CHSLD y sont. Regardez le comté de Brossard-La Prairie en guise d'exemple.
Ce que j'en pense? Génial pour les candidats... pas mal moins pour nous. Il me semble qu'on s'éloigne du vote secret. J'ai pas envie et j'ai pas besoin de savoir que mon pâté de maison à voter Bloc (parce que c'est le cas). Et j'ai pas envie d'être approché sur la base du vote dans mon quartier. Qu'on connaisse le pourcentage du vote par comté, ça va de soi. Mais par bureau de scrutin, donc par quartier... est-ce vraiment utile pour la démocratie? Je sais que mes arguments sont un peu flous/mous. Mais sans bien réussir à l'exprimer, disons que j'ai un malaise face à cette carte.
À compter d'aujourd'hui, vous pourrez consulter en ligne une carte interactive en 3D qui illustre comment les électeurs ont voté aux élections fédérales de 2008, pâté de maisons par pâté de maisons.
La carte, particulièrement intéressante dans les circonscriptions où la lutte risque d'être serrée, permet de comprendre où les candidats devront concentrer leurs efforts sur le terrain pour faire basculer le vote en leur faveur. Elle montre comment, dans plusieurs circonscriptions, le vote est souvent très polarisé dans les différents quartiers qui la composent.
Cet outil d'analyse très précis permet également de prendre connaissance du résultat des dernières élections pour chaque bureau de scrutin du pays.
Même les résidences de personnes âgées et les CHSLD y sont. Regardez le comté de Brossard-La Prairie en guise d'exemple.
Ce que j'en pense? Génial pour les candidats... pas mal moins pour nous. Il me semble qu'on s'éloigne du vote secret. J'ai pas envie et j'ai pas besoin de savoir que mon pâté de maison à voter Bloc (parce que c'est le cas). Et j'ai pas envie d'être approché sur la base du vote dans mon quartier. Qu'on connaisse le pourcentage du vote par comté, ça va de soi. Mais par bureau de scrutin, donc par quartier... est-ce vraiment utile pour la démocratie? Je sais que mes arguments sont un peu flous/mous. Mais sans bien réussir à l'exprimer, disons que j'ai un malaise face à cette carte.
samedi 2 avril 2011
Wine recommandation
Clos St-Alphonse
Syrah-Cabernet Sauvignon
2007
Vin du Liban, produit par Château Ksara.
22,95$
J'en ai trouvé une description sur un forum. Ici.
Syrah-Cabernet Sauvignon
2007
Vin du Liban, produit par Château Ksara.
22,95$
J'en ai trouvé une description sur un forum. Ici.
Pour un État laïque
J'apprécie énormément les propos de Mario Roy, éditorialiste de La Presse. Je le trouve pertinent et je trouve qu'il écrit bien.
Son texte de ce matin porte sur la laïcité de l'État. Ici. Il prend position très clairement et celle-ci me semble très valable. À peu de choses près, j'y adhère pas mal.
Son texte de ce matin porte sur la laïcité de l'État. Ici. Il prend position très clairement et celle-ci me semble très valable. À peu de choses près, j'y adhère pas mal.
La Bible comme référence?
Excellent article du National Geographic sur les fondements historiques du roi David et de son fils Salomon. Ici.
L'article parle de David et Salomon mais c'est un prétexte pour parler du role de la Bible dans la recherche historique et archéologique. Deux écoles de pensées s'affrontent sur le rôle de la Bible. Certains y voient une référence pour guider des recherches. D'autres n'y voient que métaphore.
Je pensais qu'en 2011, il y avait consensus chez les chercheurs à l'effet que la bible ne peut être prise au pied de la lettre. Surtout quand on sait que plusieurs des textes ont été écrits des centaines d'années après les "faits" et par des gens qui n'ont jamais vus les évènements qu'ils racontent. Mais il semble bien que certains scientifiques la considèrent vraiment comme une base de référence.
L'article parle de David et Salomon mais c'est un prétexte pour parler du role de la Bible dans la recherche historique et archéologique. Deux écoles de pensées s'affrontent sur le rôle de la Bible. Certains y voient une référence pour guider des recherches. D'autres n'y voient que métaphore.
Je pensais qu'en 2011, il y avait consensus chez les chercheurs à l'effet que la bible ne peut être prise au pied de la lettre. Surtout quand on sait que plusieurs des textes ont été écrits des centaines d'années après les "faits" et par des gens qui n'ont jamais vus les évènements qu'ils racontent. Mais il semble bien que certains scientifiques la considèrent vraiment comme une base de référence.
La place des coalitions dans les démocraties
Faut-il à tout prix éviter une coalition? Est-ce nocif pour une démocratie? Est-ce anti-démocratique?
Voici ce que Jean-Herman Guay en pense dans une lettre ouverte parue dans La Presse ce matin. Ici.
Sa lettre a le mérite de nous faire prendre un peu de recul et de réaliser qu'au fond, des gouvernements de coalition, c'est fréquent.
Voici ce que Jean-Herman Guay en pense dans une lettre ouverte parue dans La Presse ce matin. Ici.
Sa lettre a le mérite de nous faire prendre un peu de recul et de réaliser qu'au fond, des gouvernements de coalition, c'est fréquent.
Des statistiques du crime
Article intéressant pour ceux intéressés au dossier des peines de prison et de la prévention/répression du crime.
C'est une chronique d'Yves Boisvert sur le sujet. Ici.
Selon moi, cette chronique est plus qu'un point de vue. C'est très bien documenté et je trouve que ça jette une lumière plus objective sur le dossier (comme le fait toujours Yves Boisvert).
C'est une chronique d'Yves Boisvert sur le sujet. Ici.
Selon moi, cette chronique est plus qu'un point de vue. C'est très bien documenté et je trouve que ça jette une lumière plus objective sur le dossier (comme le fait toujours Yves Boisvert).
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