lundi 28 mars 2011

À lire

Le nouveau livre de Saramago, opération de publicité? Paru sur Cyberpresse. Ici.

Extraits:
Caïn, qui conte sur un mode ironique l'histoire, inspirée de la Bible, du fils aîné d'Adam et Eve, meurtrier de son frère Abel, a été officiellement présenté en avant-première dimanche à Penafiel en présence de son auteur.

En 1992, Saramago avait déjà fait scandale au Portugal avec L'Évangile selon Jésus-Christ, dans lequel il dépeignait Jésus perdant sa virginité avec Marie-Madeleine et utilisé par Dieu pour étendre sa domination sur le monde.


Ça promet. Ce genre d'histoire revisitée m'intéresse beaucoup. C'était le cas de l'Évangile selon Pilate dont j'ai déjà parlé.

Wine Recommendation

Castello di Pomino Frescobaldi Pomino 2009
Cost: $18.85
Category: White Wine
Appellation: Pomino
Country: Italy
Region: Tuscany
Format: 750 ML
Producer: Marchesi de Frescobaldi
Description: This dry, medium-bodied and woody white displays a complex and medium nose. On the palate, its refreshing acidity and broad texture precede a medium finish.

dimanche 27 mars 2011

À propos des déménagements le 1er juillet

Vu sur le blogue de Jean-François Lisée:
Certains accusent les « séparatistes » d’avoir voulu nuire au Canada en faisant du premier juillet, la date légale de la fin des baux, plutôt que le premier mai comme c’était le cas auparavant. En fait, le changement fut décidé par le ministre libéral de la justice, Jérôme Choquette, grand pourfendeur de séparatiste en 1971. La raison : ne pas perturber l’année scolaire des enfants affectés dans les déménagements.

La laïcité vue par Jean-François Lisée

Jean-François Lisée a une opinion très arrêtée et assez bien organisée sur les symboles religieux. Il en a fait un article dans L'actualité d'avril 2011 (que j'ai lu) et un texte encore plus long sur son blogue (que je n'ai pas lu), ici.

Je ne suis pas en parfait accord avec tout mais ça a la mérite de continuer les débats sur des bases solides et non populistes, ce qui fait grandement défaut quand ce sont les politiciens qui le portent ce débat.

7 pièges à éviter en assurance

J'adore ce genre d'articles pratico-pratiques qui sont utiles en plus de forcer une petite réflexion.

Paru dans l'actualité d'avril 2011. Au moment d'écrire ce billet il n'est pas encore en-ligne mais il sera très certainement ici, accompagnés de plusieurs autres articles intéressants qui y sont déjà tels que:
10 erreurs à éviter lorsqu’on remplit sa déclaration de revenus
Qui gère votre REER ?
Guide de l'immobilier 2011
Choisir le bon prêt hypothécaire
Les étoiles de la Bourse

Le monde de Yayo

Splendide caricature de Yayo dans L'actualité d'avril 2011. Malheureusement, je ne retrouve pas l'image sur le web.
Mais je vous la décris.

Un ring de box. Dans le coin gauche, un joueur des Bruins. Dans le coin droit, un joueur des Canadiens. Au centre, une rondelle.

Bravo pour cette image forte. Qui vaut littéralement mille mots.

Du progrès et de la désuétude des technologies

Commentaire très pertinent de Sophie Cousineau, sur son blogue de Cyberpresse, au sujet de la progression rapide des technologies et, corollaire, de la désuétude rapide de celles-ci, particulièrement des anciens modèles. Ici.

La bouteille va dans le bac

Capsule vidéo intéressante. Ici. C'est un extrait de l'émission "Testé sur des émissions" à TVA. On y voit des passants qui ignorent une bouteille de plastique vide placée par terre juste
à côté d'un bac de recyclage.

Difficile à croire. Mais sans aucun doute vrai.

vendredi 25 mars 2011

Mythes et clichés électoraux

Par Vincent Marissal, dans La Presse de jeudi. Ici.

J'aime bien cet extrait:
1- Le prix des élections

C'est épouvantable, peut-on lire et entendre un peu partout depuis quelques jours (et chaque fois qu'il est question d'élections), l'organisation et la tenue d'élections générales coûtent 300 millions. Donc, nous dépenserons ENCORE 300 millions de fonds publics pour un scrutin qui risque, en plus, de produire le même résultat aux Communes.

Argument oiseux s'il en est un.

D'abord, 300 millions, ça représente tout juste un peu plus de 0,1% du budget annuel total du gouvernement fédéral. Rien pour conduire le pays à la faillite. Si on n'a plus les moyens au Canada de se payer des élections aux 30 mois, eh bien! abolissons les élections.

Combien de milliards a-t-on dépensé en Afghanistan et, surtout, combien de vies y a-t-on sacrifiées dans le but, c'est ce que nous dit le gouvernement, d'y instaurer la démocratie?

Un peu partout sur la planète, des citoyens se font trucider par leur propre gouvernement ou enlever, torturer et injustement emprisonner parce qu'ils osent exiger la démocratie. Nous, on trouve que c'est un luxe coûteux. Et ennuyeux, puisqu'il nous force à faire l'effort de tracer un petit x sur un bout de papier une fois tous les 18, 24, 48 mois.

Ensuite, pour la cohérence, on repassera, braves gens.

Nous avons des élections plus souvent depuis sept ans parce que NOUS élisons des gouvernements minoritaires. Or tous les sondages démontrent que les électeurs aiment les gouvernements minoritaires.

Une forte proportion d'électeurs québécois voteront de nouveau pour le Bloc aux prochaines élections dans le but premier d'empêcher les conservateurs d'obtenir une majorité. Et ils viendront geindre sur la fréquence et les coûts de nouvelles élections dans 18, 24 ou 30 mois.

Faudrait vous brancher.

On raconte même que c'est la fréquence des élections qui est directement responsable de la baisse de participation aux élections.

Celle-là, c'est la meilleure. À entendre les commentaires de certains, on voudrait élire un gouvernement minoritaire... mais pour la durée d'un mandat normal.

Et les mêmes gens reprochent à Stephen Harper de «gouverner comme s'il était majoritaire»...


Indeed.

Une vue sur la Côte d'Ivoire

Voici une série de reportage de Sophie Langlois au TJ de 22h de la SRC. Ici.

J'en ai écouté 3 d'entre eux. Ils sont bons et parfois touchants. Mais surtout, ils ont été tournés dans des conditions difficiles. Ce qui s'y passe est dramatique.

La pax canadiana

Éditorial intéressant de Carole Beaulieu dans L'actualité: "What does Canada want ?"
Elle traite d'une nouvelle vague de jeunes politiciens qui prennent le pouvoir dans les provinces. Ici.

Un extrait:
Ces nouveaux premiers ministres provinciaux affûtent leurs armes pour une toute nouvelle série de négociations fédérales-provinciales sur des dossiers explosifs, comme la santé et la péréquation. Des ententes viennent à échéance en 2014. Et ça va chauffer.

Le « modèle » québécois sera inévitablement montré du doigt par ces nouveaux élus provinciaux, dont les Qué­bécois ne savent rien ou presque. Des élus qui sont plutôt en faveur de la réduction de l'État.

De Terre-Neuve à la Colombie-Britannique, un changement générationnel majeur est en cours.

Bref, Jean Charest sera bientôt le dernier premier ministre de ce qu'on pourrait appeler « la vieille garde ». La pax canadiana vit peut-être ses derniers moments.

Pour les fans de musique

On vient de me faire découvrir les podcasts "CBC Radio 3 Sessions" sur iTunes. Ce sont des spectacles live d'artistes, gratuits. On peut en télécharger des dizaines et on peut s'abonner pour recevoir les derniers ajouts.
Dans iTunes Store, tapez "CBC Radio 3 Sessions".

J'écoute présentement: Hawksley Workman LIVE in Concert.

mercredi 23 mars 2011

Rummy’s Life in Exile

Article intéressant du Newsweek sur Donald Rumsfeld. Ici.

10 raisons pour aller en campagne électorale

Selon Vincent Marissal de La Presse. Ici.

Le Vézina à Price selon Brodeur

Voir ici.

Quelle excellente photo de Carey Price. Je l'ai prise sur le blogue de Mathias Brunet. Je ne sais pas de qui elle est.

L'union de la gauche

Voir ici.

Est-ce que ça changerait vraiment quelque chose? Sûrement. Est-ce que c'est correct de fusionner des partis pour en faire un très grand à large spectre? Hum. Mais si les autres le font? Est-ce que les membres du partis et les électeurs sont mieux servis (par rapport à leurs intérêts)? Ça impose une série de compromis. Mais ça peut peut-être donner le pouvoir.

Désolé... manque un peu de temps. Ce qui explique les petits billets.

Quand Falardeau m'intéresse

Voir ici.

lundi 21 mars 2011

Pickpockets en ligne

Excellent dossier de La Presse sur les fraudeurs en-ligne. Ici.

Il y a un peu de déjà vu mais voici un extrait de l'article qui présente une fraude dont je ne connaissais pas l'existence. Et qui fait peur.
Les fraudeurs sont de plus en plus habiles à profiter des moindres bribes d'information recueillies sur l'internet. Des jeunes partent se requinquer en République dominicaine et le clament à tout vent électronique? Un courriel d'appel à l'aide - et d'argent - en leur nom est envoyé à leurs grands-parents, leur demandant d'urgence 1000$ pour les dépêtrer discrètement d'une situation délicate. «Beaucoup de gens ont répondu à la demande, parce que les fraudeurs ont suffisamment d'informations pour avoir l'air légitime, indique Lisa Campbell. Les fraudeurs sont de plus en plus sophistiqués.»

On n'est jamais trop discret sur Internet.

Les gaulois du grand nord

Reportage intéressant sur la communauté francophone de Dawson au Yukon. Ici.

Impasse en Côte d'Ivoire et retour sur la scène médiatique

C'est l'impasse en Côte d'Ivoire. Je mentionnais ici le fait qu'on en parlait moins. Avec les bombardements en Lybie, le Tsunami au Japon et la crise nucléaire aussi au Japon (au fait, faut se rappeler qu'il y aussi une crise humanitaire là-bas, pas seulement des risques nucléaires) on pourrait s'attendre à ce que la Côte d'Ivoire perde du poids médiatique. Mais curieusement, voir heureusement, ce n'est pas le cas. On recommence à en parler.
Et à partir de ce soir, la SRC présente une série de cinq reportages au TJ de 22h, par l'excellente Sophie Langlois.

Vancouver budget becomes open data

J'ai publié récemment un billet qui parle des données ouvertes. Ici.
Voilà que Vancouver rend son budget disponible en données ouvertes. Détails ici.

Où est Charlie?

J'ai lu un entrefilet dans le ComputerWorld Canada qui m'a donné quelques frissons.
Malheureusement, je ne l'ai pas retrouvé sur le web (bizarre pour un magazine d'informatique, ça fait quelques fois que ça m'arrive).

Cet article fait bien le lien avec un billet précédent où je parle de Nathalie Collard qui se questionne sur la géolocalisation. Ici. J'en parlais aussi un peu ici.

Voici un extrait que j'ai recopié:
The smart phone user can set automatic geo-fencing alerts, which is basically a "virtual perimeter around the geographic area" for when a spouse leaves the office, is near a grocery store or a child leaves school.

When a spouse leaves the office... je suis sans mot.

Under Paris

Je viens de lire un article vraiment très intéressant dans le National Geographic de février 2011 intitulé Under Paris. Ici.

Sous la ville de Paris, se trouve des kilomètres de tunnels en tous genres, certains dont on ne soupçonne même pas l'existence. La majorité d'entre eux sont le résultat de carrières, littéralement souterraines. Les catacombes en sont.

Les photos ne sont pas exceptionnelles mais les graphiques oui.

À lire!

Voici un extrait:
Paris has a deeper and stranger connection to its underground than almost any city, and that underground is one of the richest. The arteries and intestines of Paris, the hundreds of miles of tunnels that make up some of the oldest and densest subway and sewer networks in the world, are just the start of it. Under Paris there are spaces of all kinds: canals and reservoirs, crypts and bank vaults, wine cellars transformed into nightclubs and galleries. Most surprising of all are the carrières—the old limestone quarries that fan out in a deep and intricate web under many neighborhoods, mostly in the southern part of the metropolis.

Into the 19th century those caverns and tunnels were mined for building stone. After that farmers raised mushrooms in them, at one point producing hundreds of tons a year. During World War II, French Resistance fighters—the underground—hid in some quarries; the Germans built bunkers in others. Today the tunnels are roamed by a different clandestine group, a loose and leaderless community whose members sometimes spend days and nights below the city. They're called cataphiles, people who love the Paris underground.

mercredi 16 mars 2011

Du droit d'auteur des photos

J'y penserai à 2 fois avant de publier des images sur mon blogue.
Voir cet article du site de La Facture, émission de la SRC. Ici.

mardi 15 mars 2011

De l'avenir des villages

Voici un texte intéressant de Gérald Fillion, journaliste économique à la SRC sur la place du mouvement Desjardins dans la survie des villages au Québec. Ici.

Propos très pertinent.

Extraits:
Desjardins affirme que les gens qui perdent les services de l'institution de leur village peuvent se déplacer dans la contrée voisine à une quinzaine de minutes maximum. Et que, de toute façon, quantité de transactions se font dorénavant par Internet. Le problème, pourrait-on répondre, c'est qu'il n'est toujours pas possible d'encaisser un chèque ou de retirer 60 $ avec son Mac! De plus, Internet haute vitesse n'est vraiment pas disponible partout au Québec, même qu'en certains endroits, l'accès à Internet et au téléphone cellulaire est impossible.

Et, honnêtement, soyons réalistes : que fait-on des personnes âgées, qui sont nombreuses à ne rien comprendre de l'informatique et qui ont besoin de parler et de négocier avec un être humain?

Desjardins n'est pas une société d'État. Mais son histoire et son enracinement dans toutes les régions et sa mission première ne lui donnent-ils pas une obligation morale de maintenir ses activités dans les villages du Québec, ces villages abandonnés, dont l'économie décroît, qui cherchent des solutions salvatrices pour émerger, survivre, résister?

Est-ce que Desjardins, dont l'existence est soutenue par des millions de Québécois, dont une très grande majorité de petits salariés, n'est pas le dernier rempart des petits villages du Québec?

Comment alors retenir les jeunes? Comment faire vivre les villages du Québec? Comment assurer leur avenir si Postes Canada et Desjardins s'en vont?

Ma Presse!!!

Troublante nouvelle pour moi aujourd'hui. J'apprenais que La Presse, Ma Presse, cherche à prendre un virage complètement numérique... aucune copies papiers... Quoique cet aspect n'est pas clair, moins ou aucune copies papiers?

Voir le texte du Devoir ici.

Martin Lessard commente cette nouvelle sur le blogue Triplex de la SRC. Ici.

Quelques extraits:
La Presse chercherait à abandonner la version papier pour passer sur tablette numérique, possiblement l’iPad, qui sera gratuit avec tout abonnement de trois ans, sur un modèle similaire à celle des compagnies de cellulaire.

Le récent The Daily, de Rupert Murdoch, entièrement sur iPad, n’a pas particulièrement prouvé qu’un journal sans papier soit mieux, comme l’expliquait Philippe sur Triplex. Si, sur l’iPad, The Daily offre une meilleure mise en page qu’un site web, il n’a pas démontré sa capacité à intégrer le nouveau mode de consommation de l’information (partage, annotation, commentaires, filtrage social…).

Mais ramener toute l’info sur un écran de 10 pouces ne se résume pas à un défi de mise en page ni d’interactivité, mais bien à un défi de rester présent à l’esprit du lecteur dans un océan de contenu.

Un écran de 10 pouces réduit aussi la vue d’ensemble (le journal permet une meilleure lecture périphérique), et un journal sur un iPad devient une distraction parmi d’autres. À moins d’augmenter la quantité de nouvelles sensationnalistes pour attirer l’attention.

Ce n’est donc pas à une simple fusion avec Cyberpresse à laquelle il faut s’attendre, mais bien à un nouveau journal, si La Presse décide de faire le saut.


Je ne sais pas trop si je dois m'en réjouir ou non. Suis-je vieux jeu? Il me semble que c'est agréable d'étendre ma Presse sur l'ilôt de la cuisine de la matin et de la lire tranquillement en y laissant plein de cernes de café et de miettes de toast. Ça a un certain romantisme. Il me semble que ce geste que je pose chaque matin est autant un geste de confort qu'un geste voué à m'informer. Je n'ai pas à la mettre en marche, taper quoique ce soit. J'ouvre la porte, elle est là. Je la traîne partout, je la lis, la relis, la déchire, la conserve et la recycle. Faut pas m'enlever ça...

Il restera toujours Le Devoir... j'espère.

PS: Oui je veux un iPAD mais pas pour ça. Pour moi ce rituel matinal est précieux. Le iPAD c'est pour les courriels, TOU.tv, Wikipédia, les magazines internationaux, les nouvelles du jour, etc. Pas pour les livres ni pour La Presse.

Pourquoi voudrait-on se faire géolocaliser?

Nathalie Collard dans son blogue signe un billet intitulé La géolocalisation: pas encore convaincue, ici.

Quelques extraits:
Un de mes objectifs en venant ici était d’essayer de comprendre les avantages de la géolocalisation du point de vue des utilisateurs. Je partais avec des a priori car je suis allergique à foursquare et toutes ces applications qui crient sur tous les toits où nous nous trouvons à un moment donné. Je me pose toujours la même question: pourquoi?

Dans tous les ateliers portant sur ce sujet auxquels j’ai assisté, j’ai entendu des entreprises parler du potentiel commercial de la géolocalisation. J’ai peu entendu parler des aspects positifs poour vous et moi.

Quand le chroniqueur de Wired Clive Thompson me raconte que récemment, grâce à Foursquare, il a appris qu’un groupe d’amis mangeait à quelques coins de rue d’où il se trouvait et qu’il est allé les rejoindre, ma première réaction est de me dire: peut-être qu’ils ne voulaient pas t’inviter?

Son point de vue est assez identique au mien. Je me pose la même question. Quelle utilité est-ce que j'aurais à être géolocalisé par les gens? Vous me direz que je n'ai pas m'inscrire sur ces sites. C'est encore vrai. Mais il faut prévoir que ce sera inévitable tôt ou tard. Et là on tomberait dans l'atteinte à la vie privée. Et on a déjà un pied dedans. Déjà les photos numériques sont localisées. Est-ce qu'un jour les endroits d'où on envoie un courriel seront connus? Et est-ce qu'il faudra spécifiquement bloqué quelque chose pour empêcher notre téléphone intelligent de transmettre sur Facebook où nous sommes?

À suivre.

lundi 14 mars 2011

De l'inégalité

Je reviens d'un voyage tout-inclus en République Dominicaine. De celui-ci je ne dirai rien car ce blogue n'est pas Facebook. Du pays, je ne dirai pas grand chose car Wikipédia fait très bien l'affaire. Ici.

Mais je veux raconter une discussion que j'ai eu avec un des serveurs.

Après quelques jours à avoir régulièrement le même serveur, nous nous sommes mis, le dernier jour, à jaser davantage et je me suis permis de lui demander son salaire. Il s'en est ouvert s'en retenu. Précisons tout d'abord que ce n'est pas un excellent salaire même pour l'endroit (compensé par les pourboires cependant). Il y a pire par contre. Il est dans la classe moyenne-basse (le pays comte 60% de pauvres qui vivent sous cette classe sociale).

IIl gagne 5000 pesos par mois, donc 60000 pesos par année. Converti en dollars canadien... 139$ par mois.
Son appartement lui coûte 111$ par mois.
Quelques faits: le pays souffre d'une inflation d'environ 10% par année. À première vue, le coût de l'essence semble être le même qu'ici. Les denrées alimentaires sûrement moins puisque le serveur en question vit donc avec 28$ en poche pour une famille de 4 personnes (il n'a pas de voiture).

Jusqu'ici rien de nouveau, ce sont des chiffres auquel on s'attend d'un pays comme celui-là.

Mais je voulais, et c'est le but de ce billet, mettre 2 ou 3 chiffres en perspectives.
J'ai payé mon voyage 39600 pesos, 1100$ canadiens. Grosso modo 10 fois son loyer mensuel.
Juste avant ma discussion avec lui, je venais d'acheter pour 2060 pesos de souvenirs à la boutique, donc 57$ canadiens. Disons la moitié de son loyer mensuel.

Je n'écris pas ces chiffres là parce que je me sens mal mais pour souligner l'énorme fossé entre nos 2 pays. Certes le coup de la vie est moins cher là-bas, mais pas tant que ça. Et si lui veut voyager, disons venir au Canada, comment va-t-il faire pour s'acheter des souvenirs? J'ironise mais on comprend qu'il ne peut tout simplement pas se payer un voyage au Canada. Donc son 5000$ pesos par mois n'est pas l'équivalent du salaire d'un barman d'hôtel au Québec.

Mis à part donner de bons pourboires, le fait que l'on voyage est probablement ce qui peut leur arriver de mieux pour subvenir à leurs besoins. Ça crée de l'emploi et ça fait tourner l'économie.

Mais une question demeure... si je paie mon voyage au prix des occidentaux, pourquoi ne pas payer le personnel au niveau salarial de l'occident (ou tendre vers)? Et si je poursuis dans la même veine... si je suis une compagnie canadienne qui fabrique des produits au Mexique (mettons) et que je revends mes produits au Canada pourquoi ne pas payer les employés au tarif de l'occident (ou tendre vers)? Sujet à réflexion. Je sais que la réponse n'est pas simple.

J'ai lu

Mémoires d'un esclave, de Frederick Douglass.

C'est l'auto-biographie poignante d'un esclave américain qui s'est évadé et qui devient un éloquent et farouche partisan de l'abolitionnisme. C'est davantage un exposé sur l'esclavage et ses travers qu'une biographique. Mais ce n'en est pas moins très intéressant.

Je savais sans savoir à quel point l'esclavagisme réduisait à des bêtes les noirs qui en étaient victimes. Je le savais comme tout le monde le sait pour l'avoir vu à la télé ou lu quelque part. Je le savais sans le savoir parce que je ne réalisais pas l'ampleur et la cruauté de cette pratique. Attention, j'ai toujours su que c'était inhumain et j'ai toujours honnis cette facette de l'histoire. Mais ce livre nous y plonge au jour le jour en nous le faisant vivre dans la peau d'un enfant qui grandi jusqu'à devenir adulte. Il y a alors une dimension de plus que l'on peut saisir et qui éveille davantage à l'étendue de cette cruauté. Ce que j'avais vu et lu avant m'avait touché. Ce livre m'a touché profondément. C'est ce que je veux dire.

Avec ce livre, je me suis mis à lire sur la guerre de sécession, l'esclavage aux É-U, Douglass en particulier, le Libéria, etc. Ce sont des sujets fascinants de par le rôle de l'esclavage dans l'histoire américaine. On ne mesure pas à quel point cet épisode a marqué l'histoire américaine mais surtout son impact sur la vie de centaine de milliers de gens. C'est une injustice sans nom à laquelle ont été soumis les noirs à cette époque et jamais cette faute ne pourra être réparée. L'élection d'Obama comme président est heureusement une preuve que l'Homme évolue. Douglass doit être fier de lui. Avec raison car son rôle a été marquant dans l'histoire des États-Unis.

Quelques lectures intéressantes:
Frederick Douglass, ici.
Esclavage, ici.
Guerre de sécession, ici.
Abolitionnisme, ici.
Libéria, ici.

Voici une photo de Douglass. C'est celle qui est sur la couverture du livre.

J'ai lu

Ulysse from Bagdad, D'Éric-Emmanuel Schmitt.

Sur celui-ci mon opinion n'est pas très positive. Le canevas de base avait tout pour me plaire: le roman se déroule en orient. Le personnage principal traverse toute l'Afrique du nord et l'Europe du sud au nord en passant par Malte. L'histoire se situe dans l'histoire de l'Irak que nous connaissons: guerre du golf, embargo sur l'Irak, invasion par les américains, chute de Saddam Hussein, etc.

Sauf que... on m'avait déjà dit que les romans de Schmitt avait une petite tendance à l'eau-de-rose. Je n'avais pas trouvé cela avec "L'évangile selon Pilate" et "La part de l'autre". Mais ici, complètement... Dommage. Je crois que l'histoire aurait pu être meilleure si elle avait eu le double de la longueur, avec plus de détails s'entend. J'ai trouvé que tout se passait en surface. On ne pénétrait pas vraiment la tête des personnages, les cultures traversées, etc. Sans compter que le héros du livre s'avère un très grand philosophe, ce qui à mon avis rend le roman mielleux et moins crédible.

Ce n'est pas un mauvais livre et ce n'est pas une mauvaise histoire. C'est joliment raconté et c'est poignant. Mais c'est tout. C'est très grand public. Et c'est bien correct comme ça. Je présume que c'est un choix de l'auteur.
Mais, connaissant l'auteur, c'est un peu trop facile selon moi. Il m'a habitué à quelque chose de plus dépaysant, de plus décoiffant, de plus subtil. Comme si ce roman-ci avait été écrit afin de financer une oeuvre plus majeure.

Est-ce que c'est l'exception? J'en saurai plus éventuellement parce que je n'ai pas l'intention de délaisser cet auteur pour autant.

J'ai lu

Le Voyage de l'éléphant de José Saramago.
Inspiré d'une histoire vraie. Voici le texte qui figure au dos du livre:
"Salomon, le magnifique éléphant d'Asie, vit depuis deux ans à Belém. Le roi Joao III décide de l'offrir à l'archiduc Maximilien d'Autriche. De Lisbonne à Vienne, en passant par les plateaux de la Castille, la Méditerranée, Gênes et la route des Alpes, Salomon traverse ainsi l'Europe, au gré des caprices royaux et des querelles militaires, soulevant sur son passage l'enthousiasme des villageois émerveillés."

Qu'en dire? 1) Le sujet est fascinant. C'est inspiré d'une histoire vraie et les récits de voyage sont souvent passionnants. 2) L'auteur a un style d'écriture très particulier : Presque aucun paragraphe et de très nombreuses des phrases séparées par des virgules au lieu des points. Mais bon, c'est un prix Nobel de littérature, je lui donne le bénéfice du doute.

Sommes toute, une lecture ardue mais un sujet intéressant. Une histoire sans trop d'artifices (il ne se passe pas beaucoup de chose) mais tout de même captivante. Un bon livre.

jeudi 3 mars 2011

Donner son numéro de téléphone cellulaire à des compagnies

Lu sur le blogue de Fabien Deglise.:
La mesure est controversée, mais elle est activée. Adresses personnelles et numéros de téléphones cellulaires des fidèles du réseau de socialisation Facebook seront désormais transmis à des entreprises tierces, des développeurs d'applications et des opérateurs de site web. À des fins de commercialisation, s'entend.

Je suis certain que ceci est très peu connu des utilisateurs.

Ce n'est pas dangereux, certes. Mais c'est intrusif.

Un autre extrait:
Les informations personnelles, détails sur la vie privée des usagers et numéros de cellulaire — afin d'exploiter les fonctions de géolocalisation — sont ses principales ressources pour générer de l'argent.

Rien de rassurant.

Monopoly 2.0

Le jeu Monopoly évolue. Mal selon moi.
Voir ce billet de Fabien Deglise. Ici.

C'était, il me semble une bonne façon pour les jeunes d'apprendre à compter et d'apprendre la valeur de l'argent. Sans compter, comme le dit Deglise que ça rendait le jeu plus intéressant.

Je parie que dans 10 ans se sera le retour du balancier.

Le iPad2

Commentaire de Gina Desjardins sur le blogue Triplex à propos du iPad2. Ici.
Elle compare aussi le iPad aux autres tablettes.

Tous en direct, tout le temps

Patrick Lagacé a écrit une chronique intéressante cette semaine intitutée "Tous en direct, tout le temps", d'où le titre de ce billet. Sa chronique est ici.

Je partage entièrement son point de vue sur les dangers d'une dérive avec les vidéos "virales".

Quelques extraits:
En parlant de vidéos diffusées sur Internet:
Trois histoires bien de notre époque. Trois histoires qui me réjouissent. Trois histoires qui me font peur.
C'est toujours réjouissant quand un sombre idiot se fait prendre les culottes baissées, en flagrant délit de racisme ou de brutalité constabulaire. C'est la partie réjouissante de ces histoires de citoyens qui filment des agressions, des exactions, des taloches, des esclandres.

«Nous entrons dans un monde où les secrets seront de plus en plus difficiles à cacher» a dit en 2006 l'auteur Jamais Cascio, de la société Open the Future. La prolifération des caméras dans nos cellulaires, disait-il, va permettre de diffuser toutes sortes de torts et de maux qui, jusqu'ici, demeuraient cachés.

Ce qui est rigoureusement vrai. Mais, en même temps, cette prolifération fait de chacun de nous un maillon essentiel de la société Big Brother, où chaque geste est susceptible d'être filmé et diffusé.

Et c'est là que j'ai peur, quand nous marchons sur «cette ligne entre la transparence et la surveillance», comme m'a dit le professeur André Mondoux, sociologue à l'École des médias de l'UQAM.

Ça ne vous fait pas peur, vous, cette époque où nous sommes tous - TOUS - à un clic de voir nos bêtises révélées à l'univers? Moi, si.

What now passes as news

Regardez les caricatures du 2 et du 3 mars de Aislin dans The Gazette. Ici.
D'ailleurs, fouillez un peu dans ses caricatures et vous en trouverez plusieurs excellentes. Il est du talent et son style est "punché" est incisif.

Les événements en Libye d'heure en heure

Les événements en Libye décrit en continu et d'heure en heure sur le site du Guardian. Ici.
Le premier billet en haut de ce blogue est pour la date du jour.

Sur le même site, un album photo des événements. Ici.