lundi 28 février 2011

Nelson Mandela

J'ai dévoré la biographie de Nelson Mandela. J'en ai déjà parlé sur ce blogue. Il a récemment publié "Conversations avec moi-même", recueil de lettres de prison, de notes et de carnets intimes.

Je ne l'ai ni lu ni acheté. Mais l'un et l'autre ne saurait tardé. Je meure d'envie d'en apprendre plus sur ce personnage phare du 20e siècle (il a terminé son mandat de président en 1999) et dont l'aura est immense encore aujourd'hui.

Le Devoir en parle. Ici.

Un extrait (de l'article, et peut-être aussi du livre, ce n'est pas clair):
«Ce n'est pas une question de race; c'est une question d'idées.» Beaucoup resteront abasourdis par ce résumé que Nelson Mandela (né en 1918) fait de la lutte contre l'apartheid. Celui qui incarne le mouvement explique: «Nous n'avons jamais accepté l'idée d'une société multiraciale. Nous visons une société non raciale... où les gens cessent de penser en termes de couleur.»

Abraham Lincoln

Il y a une certaine unanimité à dépeindre Abraham Lincoln comme un des grands, sinon le plus grand, président américain. Obama y est peut-être pour quelque chose lui que se réclame de lui souvent.

J'ai d'ailleurs commencé le livre Team of rivals - The political genius of Abraham Lincoln, de Doris Kearns Goodwin. Très intéressant.
Louis Hamelin dans sa chronique littéraire du Devoir parle d'un roman que je ne connaissais pas: Lincoln, de Gore Vidal.

Il semble que l'homme soit plus complexe que ce que la rumeur en dit. Voici un article de la chronique de Hamelin au sujet du roman en question.

C'est quand il oeuvre ainsi à déboulonner les mythes, à défaire ces minces symboles d'une imagerie patriotique qui, loin de la complexité des événements, ne se rend jusqu'à nous qu'en négociant toute une série de virages idéologiques et de raccourcis simplistes, que le roman historique, sous la plume d'un auteur tel que Gore Vidal, montre vraiment toutes ses possibilités. Father Abraham, père de l'émancipation des Noirs: le cliché est aussi satisfaisant que parfaitement faux. L'homme dont Vidal brosse magistralement le portrait n'est en fait rien de plus, mais rien de moins, que le plus fin manoeuvrier politique de son époque, doublé d'un orateur à l'occasion inspiré. Un homme volontiers dépressif et d'un entêtement tout simplement extraordinaire, dont le génie a surtout consisté à saisir l'occasion dramatique qui se présentait, pour ensuite se hisser peu à peu, à force d'instinct de survie, de rigueur morale et de pure roublardise, de défaite en défaite jusqu'à la victoire finale. Il savait l'art de balancer les rivalités, de souffler délicatement sur les haines pour raviver la flamme, capable de caresser comme de dégommer adversaires et alliés, avec un très sûr instinct du tueur pour porter le coup de grâce. Son cabinet de crise est une merveille d'équilibre, un vrai panier de crabes.

Produire son information locale

Belle initiative que celle de ce groupe de journalistes de Rosemont qui ont lancé leur site d'information locale. Voici un article du Devoir sur ce projet. Ici.
Je lis mon journal local chaque semaine mais je ne peux pas dire que ça qualité m’épate. Loin de là. C'est dommage.

Gérald Godin

Cet article du Devoir (ici) m'a donné envie d'en savoir plus sur Gérald Godin. Surtout sur le poème "T'en souviens-tu, Godin ?", dont les premières lignes sont saisissantes je trouve. Amir Khadir a cité ce poème lors de son assermentation.

Quelques extraits de l'article:
À la fin, quand la tumeur gagne du terrain, son insistance, dans un corps ralenti, replié, gonflé de cortisone, à siéger à l'Assemblée nationale est émouvante.
«Sa façon de vivre sa maladie, poursuit Simon Beaulieu, de la vivre dans sa chair comme un désordre, comme l'absurdité même du monde, est une inspiration.» Godin ne ralentit pas, accélère au contraire. «Il faut se dire que la vie est plus courte qu'on pense. J'ai voulu faire au plus coupant, au plus criss, ce que je pensais faire quand je serais vieux, parce qu'être vieux, c'est maintenant», dit-il alors.


J'ai trouvé le poème dont je parle ci-haut sur le web et je l'ai copié ci-bas.

T'en souviens-tu, Godin ?
T'en souviens-tu, Godin
astheure que t'es député
t'en souviens-tu
de l'homme qui frissonne
qui attend l'autobus du petit matin
après son chiffre de nuit
t'en souviens-tu des mal pris
qui sont sul'bien-être
de celui qui couche dans la neige
des trop vieux pour travailler
qui sont trop jeunes pour la pension
des mille métiers mille misères
l'amiantosé le cotonisé
le byssinosé le silicosé
celui qui tousse sa journée
celui qui crache sa vie
celui qui s'arrache les poumons
celui qui râle dans sa cuisine
celui qui se plogue sur sa bonbonne d'oxygène
il n'attend rien d'autre
que l'bon dieu vienne le chercher
t'en souviens-tu
des pousseurs de moppes
des ramasseurs d'urine
dans les hôpitaux
ceux qui ont deux jobbes
une pour la nuitte
une pour le jour
pour arriver à se bûcher
une paie comme du monde
t'en souviens-tu, Godin
qu'il faut rêver aujourd'hui
pour savoir ce qu'on fera demain ?


GODIN, Gérald, Les botterlots, Montréal, L'Hexagone, 1993, 80 p.

Je me permets aussi de joindre cette photo parue dans l'article du Devoir. Je la trouve exceptionnelle.

La rédemption

François Legault a confié vouloir revenir en politique pour terminer ce qu'il n'avait pas réussi à accomplir la première fois. Vincent Marissal en parle ici.

Voilà que Philippe Couillard admet son échec à réduire le temps d'attente dans les hôpitaux. Ici.

Ça m'apparaît relativement noble de leur part. C'est un aveu d'échec qu'ils formulent. Leur discours ne semble pas trop du type "c'est pas ma faute". Mais tout deux quand même mettent un peu ça sur le dos de la joute politique. Alors ma question... à quand un leader que la joute politique n'empêchera pas de réussir. Pour ça, il faut un sapré courage.

Paralysie du gouvernement américain? - 2e partie : The shutdown

La menace d'une paralysie du gouvernement américain, dont je parlais dans un billet précédent, semble imminente. Échéance le 4 mars. Cyberpresse en parle ici.

J'ai essayé de googlé un peu le concept de "government shutdown". Voici ce que Wikipédia en dit. Ici. La série américain The West Wing, que je dois absolument écouter un jour, avait un épisode sur le sujet. Détails ici.

Du bon usage de sa tribune

Yves Boisvert chronique ici sur la politique des conservateurs en matière de répression du crime. Il conteste leur analyse. Mais ce qui est intéressant dans ce texte, ce n'est ni sa position ni celle du gouvernement. C'est qu'il fait une contre-analyse très pertinente, chiffres à l'appui. Il prend le temps de faire des recherches et de documenter son point de vue. Il fait cela chaque fois. Cela démontre selon moi sa grande rigueur et son professionnalisme. Il n'est pas sensationnaliste et il fait bon usage de sa tribune. C'est cette qualité chez lui à appuyer ses propos qui est le véritable sujet de ce billet.

Avoir des couilles

Que l'on soit d'accord avec lui ou non, il faut reconnaître à Patrick Lagacé un certain courage de prendre ainsi position dans le débat du Journal de Montréal (il s'insurge contre le travail de la CSN dans le dossier). Sa chronique est ici.
Pour quelqu'un d'aussi exposé que lui, il faut quand même un peu de couilles pour écrire cela.

Rouyn! Rouyn! Rouyn!

Bagarre pour une fonderie. Dans La Presse de ce matin. Ici.
Rouyn-Noranda contre Sudbury. Mon vote à Rouyn bien sûr.

Je serais curieux de savoir ce qui se dit dans les médias et le cercle des affaires de l'Abitibi.

dimanche 27 février 2011

Les films de 2010

Faut que je trouve le temps pour:
The King's Speach & Des hommes et des Dieux.

Il paraît que les 2 sont excellents. Pas pour rien qu'ils aient été tous les deux primés.

Parlant de prix, Denis Villeneuve a gagné ce soir. Non il n'a pas gagné l'Oscar. Mais il est allé. Combien de réalisateurs réussissent à y être nominé? Donc il a gagné. Bravo! Ton film était fantastique.

Du rôle du secret dans notre société

Nathalie Collard signe une chronique sur QuebecLeaks dans La Presse de samedi. Ici. Mais surtout, elle aborde la place du secret dans notre société et le rôle des sites "Leaks". Elle n'y répond pas, pas plus que les experts qu'elle consulte. Mais elle amène le débat à un autre niveau je trouve.

Voici un extrait:
Au-delà des questions techniques soulevées par les WikiLeaks, QuebecLeaks et OpenLeaks de ce monde, il y a aussi un aspect philosophique à considérer. «Ces sites s'inscrivent tout à fait dans la tendance de la transparence à tout prix, selon André Mondoux, professeur à l'École des médias de l'UQAM, spécialisé en culture numérique. Quel est le but de tout cela? Pomper une quantité phénoménale de documents parce que la technologie nous le permet? Ou défendre la libre circulation de l'information? Si c'est le cas, alors il faudrait se questionner pour savoir s'il faut tout dire et tout révéler dans notre société.»

Un avis que partage Guy Amyot du Conseil de presse du Québec. «Il faut se demander quel est le rôle du secret dans notre société, souligne-t-il. N'est-ce pas une question dont il faudrait débattre collectivement? Si des sites comme QuebecLeaks voient le jour, c'est peut-être parce que nos institutions sont trop secrètes? Alors il faudrait peut-être travailler à les rendre plus transparentes avant de dévoiler n'importe quoi, n'importe quand?»

L'illusion des tableaux magiques - 2e partie : L'école bling bling

François Cardinal, en éditorial dans La Presse de samedi va dans la même sens que la lettre ouverte dont j'ai parlé dans un billet précédent à propos des tableaux "magiques" dans les classes. Ici.

Un petit extrait, complémentaire à mon billet précédent:
Une somme faramineuse... qui devra être puisée, selon ce qu'a déclaré Jean Charest, à même le «cadre financier établi il y a un an». Et c'est là où le bât blesse. La technologie a sa place dans la classe, mais si elle y entre au prix d'une réallocation des ressources, on est en droit de se demander s'il s'agit d'une priorité.

Quand Kadhafi sera parti... et autres trucs sur la Lybie - 2e partie : L'opposition s'organise

Radio-Canada explique ici que les insurgés libyens ont créé un conseil national de transition. L'opposition s'organise. C'est probablement bon signe.

Le Devoir présente un article sur l'après-Kadhafi qui va dans le même sens que ceux présentés dans mon précédent billet sur la Lybie. Ici.

Parenthèse: Dans le même numéro du Devoir, un "portrait" de Kadhafi. Quel fou! Ici.

samedi 26 février 2011

Se protéger

Voici de quoi m'éloigner encore plus du partage de mes photos sur le web. Ici. C'est un billet de Philippe Marcoux sur le blogue Triplex.

Un tout petit extrait:
...ces métadonnées restent avec la photo si vous l’envoyez par courriel ou si vous la téléchargez sur un site web. Ce faisant, n’importe qui pourrait en deux clics savoir avec précision où la photo a été prise. Si tel est votre intention, bravo, mais dans le cas contraire, ça peut être désagréable.

vendredi 25 février 2011

La chancelière allemande chauffe les oreilles du PM israélien

Ce billet ne représente en rien une position de ma part. Je ne suis pas assez informé.

Mais force est d'admettre que c'est rafraîchissant de voir un chef d'état en sermonné un autre. On est tellement habitué à la langue de bois.

Voici un extrait d'un article du Guardian, disponible ici.
The German chancellor, Angela Merkel, has sternly rebuked the Israeli prime minister, Binyamin Netanyahu, in an unusually fractious telephone call, according to media reports.

Netanyahu had done nothing to advance the peace process, Merkel said in a conversation this week, reported in the Israeli daily Haaretz.

The Israeli prime minister telephoned Merkel on Monday to say he was disappointed that Germany had voted for a UN security council resolution condemning settlements that was vetoed by the US.

According to a German official quoted by Haaretz, Merkel was furious. "How dare you?" she said. "You are the one who has disappointed us. You haven't made a single step to advance peace."

Double discours

Je ne sais pas si j'ai le droit mais j'ai copié cette image du site du magazine The Economist. Ici.

PS: J'apprenais aujourd'hui que Chavez supporte Kadhafi. Pas surprenant.

L'Égypte peut-elle se rebâtir en suivant le modèle Turque?

Article du Newsweek qui explique pourquoi il sera difficile de reproduire le modèle Turque en Égypte. Ici.
C'est intéressant parce qu'il a été abondamment question récemment du succès de la démocratie en Turquie et du fait que les autres pays arabe devraient suivre ce modèle.

Voters need to provide fresh marching orders

C'est le titre d'une chronique de Chantal Hébert dans le Toronto Star qui explique pourquoi selon elle il est souhaitable d'aller en élections. Ici.

Quelques extraits:
The 40th Parliament is all talked out.

Beyond the partisan considerations and the electoral calculations of each of its protagonists, the fact is that the main items of business that have dominated the agenda of the House of Commons since the 2006 and 2008 elections are either stalled for the foreseeable future or disposed of.

At the same time, major undertakings that have the potential to redesign the federation are in the offing.

The resolution of both crucial discussions will require a high degree of political consensus. The provinces will have to be brought into the loop. That process has yet to even begin.

The path of least resistance may yet lead to another reprieve for Harper’s minority government at budget time next month. But without fresh marching orders from voters, Canada’s Parliament would then only spin its wheels for another year.

Quand Kadhafi sera parti... et autres trucs sur la Lybie

Je savais que je finirais par écrire un billet sur la Lybie mais j'attendais de tomber sur quelque chose de différent. J'ai trouvé.

Mario Roy dans le Blogue de l'édito sur Cyberpresse aborde les risques de la gouvernance post-Kadhafi. Ici.

Un extrait:
... gouverner éventuellement le pays, ce sera autre chose. Et c’est là qu’on voit à quoi servent des institutions diversifiées, nombreuses, compétentes, solides, lorsque surviennent des bouleversements extrêmes. En Tunisie et en Égypte, par exemple, de telles institutions existaient. Il n’y a rien de tel en Libye, sinon des pouvoirs tribaux disparates, incapables d’agir dans un cadre étatique. Même l’armée est faible (la garde rapprochée du Guide de la Révolution est largement composée d’étrangers). Par certains côtés, ça rappelle l’Afghanistan des talibans, un État sans véritable appareil étatique, mais avec beaucoup plus de fric: la Libye, elle, a du pétrole, vendu en quasi-totalité à l’Europe et fournissant 75% de son budget!

Sur le même thème, voici un extrait d'un texte paru dans la section Room for Debate du site du New York Times. Ici.
Extraits:
Yet, removing him will be the easy part of all this. The difficult one will be what do in the post-Qaddafi era. The ogre has ensured that no effective or viable institutional governing structure remains in Libya because he believed that he, his children and their descendants would be there forever.

It was pleasantly surprising to see Libya’s youth in the liberated areas assume responsibility and develop local committees to maintain peace and necessary services. And contrary to what Qaddafi has long predicted, no one has called for fragmentation or tribalism or separation. All have called for a free, united Libya with a democracy, not a theocracy.


Parenthèse: Le billet de Mario Roy parle d'un texte du New York Times, In the Cradle of Libya’s Uprising, the Rebels Learn to Govern Themselves. Ici. On n'apprend pas grand chose mais ça donne une petite idée de comment ça se passe maintenant à Benghazi.

Quelques extraits:
Since Sunday, when government forces withdrew and Benghazi became the first major city to fall under rebel control, residents and rebels here have been left to hammer out a new way of life and governance.
In Benghazi’s new order, the court building overlooking the Mediterranean has become both a seat of rebel power and the town hall.

Autre parenthèse: Article intéressant dans Jeune Afrique qui décrit un peu comment est organisé le pouvoir en Lybie et qui entoure Kadhafi. Ici.

L'illusion des tableaux magiques

C'est le titre d'une lettre ouverte parue dans La Presse et signée par un enseignant. Ici

Après avoir lu sa lettre, je trouve son titre très éloquent. Bien sûr il chiale durant toute la lettre. Il est relativement contre la décision du gouvernement de doter toutes les classes d'un tableau électronique et tous les profs d'un laptop. Il apporte quelques solutions mais la pertinence de cette lettre c'est que son discours est articulé, réfléchi et surtout tout à fait logique.

Combien de fois dans une organisation voit-on quelqu'un avoir une idée de génie qui implique les technologies et du coup ça devient la solution miracle? Souvent. Très souvent. Parfois, ce sont des visionnaires qui articulent leur vision et qui y ont réfléchi longtemps. Je ne parle pas d'eux mais de ceux qui font des raccourcis intellectuel pour justifier un flash ou dont l'analyse se limite à leur flair. On oublie alors qu'il faut avant tout évaluer le besoin, pour s'assurer que la solution y réponde... la bonne idée qu'on a répond-t-elle vraiment à un besoin? Si oui, quelle est sa priorité par rapport aux autres besoins? Et est-ce qu'une autre solution mieux répondrait à ce besoin.
Exemple: La solution, des tableaux électroniques et des laptops.
Le besoin: Faire passer l'éducation dans l'aire de l'information et du web 2.0 pour attirer les jeunes.
Si on avait poser le besoin avant la solution, celle-ci serait peut-être différente.
D'autres solutions possibles: Équiper les classes d'ordinateurs fonctionnels avec accès Internet. Donner des cours de citoyen numérique. Donner des cours de science et de maths avec des tableaux électronique. Faire tenir un blogue aux étudiants dans leur cours d'anglais ou de français. Vous voyez le topo.

Une fois cela fait, reste à voir ensuite si on peut réaliser la solution et si le projet et sa mise en oeuvre apporteront de la valeur.

Je ne dis pas qu'il faut être bureaucrate. Je parle d'avoir une vision organisationnelle et de chercher le bien commun de l'organisation. Je parle de trouver des solutions qui ajoute de la valeur au travail des gens. Je parle d'écouter les gens qui représentent le "core" de l'organisation et de répondre à leurs besoins.

Peu importe le coût, je suis d'accord pour dire que la décision du gouvernement est précipitée et électoraliste. On vient de décider que c'est ce qu'il fallait pour tout le monde. Pourquoi ne pas donner ce budget aux écoles. Que celles qui veulent des tableaux en achètent, que ceux qui veulent amener les jeunes aux Biodôme le fassent et que ceux qui ont besoin d'un gym fonctionnel se le paie. Quand on pense à l'éducation, on devrait garder en tête qu'une école ça doit être ancré dans sa communauté et répondre aux besoins de celle-ci Une école est au service de son milieu.

De toute façon, "one size fits all", c'est rarement bon.

mercredi 23 février 2011

Paralysie du gouvernement américain?

Entendu à la radio et lu sur le bogue de Richard Hétu:
Par un vote de 235 voix contre 189, la Chambre des représentants a voté à 4h30 ce matin en faveur d’une réduction de 61 milliards de dollars dans les dépenses du gouvernement fédéral. Ces coupes très sévères, qui s’inscrivent dans un projet de loi de finance de l’État fédéral pour le reste de l’exercice budgétaire 2011, ouvrent la voie à un affrontement avec les démocrates du Sénat et la Maison-Blanche qui pourrait mener à la paralysie du gouvernement fédéral.

Il faut comprendre que la loi de finance actuelle prendra fin le 4 mars. Si le Sénat à majorité démocrate ne s’entend pas d’ici là avec la Chambre à majorité républicaine sur un projet de loi commun, les services gouvernementaux pourraient cesser de fonctionner. Un tel scénario s’était produit à deux reprises en 1995 lorsque le président de la Chambre de l’époque, Newt Gingrich, avait voulu faire avaler à Bill Clinton des coupes drastiques. L’affrontement avait fini à l’avantage du président démocrate, qui avait fini par convaincre la population de l’intransigeance de Gingrich.


Vous avez bien lu... "cesser de fonctionner". Semble-t-il que quand ça arrive, tout est gelé (je ne peux pas croire que c'est le cas pour tout, il doit y avoir des exceptions). C'est comme si le gouvernement n'avait plus l'autorité de dépenser.

Les dépendances de la Couronne britannique

J'en ai déjà parlé dans un billet précédent je crois mais très sommairement.
Les dépendances de la Couronne britannique sont un sujet de géopolitique plutôt intéressant également.

Elles sont:
l’île de Man en mer d’Irlande, ici.
Les îles Anglo-Normandes situés dans la Manche au large constituées par :
le bailliage de Jersey, ici.
le bailliage de Guernesey (avec ses dépendances : Aurigny, Sercq, Herm, Jéthou, Brecqhou, Burhou et d’autres petites îles), ici.

Voici un topo de la situation, pris sur Wikipédia, et qui explique en quoi c'est insolite/intéressant:
Elles forment des dépendances de la Couronne britannique, c'est-à-dire qu'elles n'appartienent ni au Royaume-Uni ni à l’Union européenne mais relève directement de la propriété du souverain britannique, actuellement la reine Élisabeth II. Ce statut n’en fait toutefois pas des États reconnus indépendants mais ils disposent d’une large autonomie politique et économique.
Les bailliages de Jersey, Guernesey et de l’île de Man sont considérés par le Conseil de l'Europe (par le bureau des traités et ses services juridiques) comme des territoires dont le Royaume-Uni assure les relations internationales. Ces territoires n’ont pas la personnalité juridique internationale qui leur permettrait d’être partie à des traités du Conseil de l’Europe. En revanche, lorsque le Royaume-Uni est partie à un traité du Conseil de l’Europe, il peut, en accord avec les territoires concernés, déclarer que ledit traité s’applique (ou pas) à ces territoires. Les citoyens de Man sont des citoyens britanniques mais n'ont pas la citoyenneté européenne.
L’absence de personnalité juridique ne veut pas dire pour autant qu’ils sont assimilés au Royaume-Uni, dont l’État a été formé par l’union des anciens royaumes d’Angleterre et du duché du pays de Galles (Acte d'union de 1536), puis d’Écosse (acte d'union de 1707) et enfin d'Irlande (Acte d'union de 1800). Mais, historiquement, le duché de Normandie n’a jamais formellement cessé d’exister en tant qu’État (devenu indépendant du royaume de France) alors même qu'il ne subsistait plus ensuite que sur ses dernières terres insulaires. Il en est de même ici avec l’ancien royaume de Man, devenu duché de Man lorsqu’il est devenu vassal de la Couronne, mais qui n’était pas partie au traité formant l’Union des royaumes d’Angleterre et d’Écosse et du duché de Galles dans un seul État, ni plus tard lors de la conquête et du rattachement de l’Irlande (ou de son indépendance partielle).
Bien qu’auparavant regroupés sous l'appellation "îles britanniques" (British Isles, à ne pas confondre avec British Islands), les bailliages ont acquis une autonomie plus importante avec la création des États comme ici à Man, indépendant des États de Jersey et de ceux de Guernesey.
La question se pose donc aujourd’hui quant à la reconnaissance des bailliages de la Couronne en tant qu’État, même dépourvus de personnalité juridique au plan international (ce qui semble ne plus être le cas depuis la création des "États de Jersey", "des États de Guernesey" et de "ceux de Man" — noter le pluriel), et la modernisation en cours de l'ancienne législation médiévale fondée sur les titres honorifiques, et droit de sang des anciennes grandes familles mannoises, dont certaines n’ont plus aucun résident sur l’île depuis plusieurs générations et ne participent plus à l’administration territoriale de l’île).


Vous en voulez encore:
Dans le cadre du bailliage de Guernesey, Sercq et Aurigny sont elles-mêmes autonomes, chacune ayant son propre Parlement et son administration locale.
Les deux bailliages jouissent d'une autonomie interne, sauf pour la défense et la diplomatie. Une loi du Royaume-Uni ne s'applique à un bailliage que sur la demande d'un gouvernement insulaire.


Un détail qui n'en est pas un:
Les îles ont été le seul endroit appartenant à la Couronne occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'ancien temps de nos jours:
Sans aucun pouvoir politique ni judiciaire depuis plusieurs décennies, le système féodal de Jersey s'est maintenu jusqu'à nos jours. Il existe en effet plus d'une centaine de fiefs, à la tête desquels se trouve un « seigneur », ou une « dame ». La Couronne britannique en la personne du duc de Normandie, la reine Élisabeth II, possède quelques uns de ces fiefs, ayant appartenu à des abbayes ou à des prieurés bas-normands, avant le xvie siècle.
Contrairement au seigneur de Sercq, les seigneurs de Jersey et de Guernesey n'ont conservés que les seuls droits féodaux, mais ont perdu tous leurs droits proprement seigneuriaux depuis le xixe siècle et dans le suivant.
Contrairement au seigneur de Sercq, les seigneurs jersiais n'ont conservés que les seuls droits féodaux, mais ont perdu tous leurs droits proprement seigneuriaux depuis le xixe siècle et dans le suivant.
Le 10 décembre 2008, la petite île a tourné la page de plus de 400 ans de féodalité de type ancien, en organisant les premières élections entièrement démocratiques de son histoire. Cette élection n'a toutefois pas mis à bas le statut féodal et seigneurial de l'île, mais l'a fait évoluer. Les habitants ont pu élire, pour la première fois, l'intégralité des membres de leur parlement local, les Chefs Plaids. Le scrutin s'est tenu dans la salle de billard du siège du gouvernement de l'île. Les 56 candidats pour 28 sièges, représentaient près de 10% de la population de l'île5.

Même petit, on peut être victime de terrorisme:
En 1990 un physicien nucléaire français sans emploi, nommé André Gardes, tenta une invasion de Sercq, armé d'un fusil semi-automatique. Il fut arrêté par l'officier de police (lequel était à l'époque un fermier de la petite Sercq, Philip Perrée Junior) alors qu'il était assis sur un banc, en train de changer le chargeur1.

Et pour terminer ce long billet, une autre anomalie géopolitique: Akrotiri et Dhekelia. Ici.
Quelques extraits de Wikipédia:
Ces deux zones sont les résidus que le Royaume-Uni a voulu conserver comme base stratégique en Méditerranée, alors qu'il accordait l'indépendance à la République de Chypre. Lors de l'invasion de la République par les troupes turques, celles-ci ont pris garde à ne pas franchir la frontière des bases britanniques, afin d'éviter l'entrée en guerre contre le Royaume-Uni.
En 2002, le Royaume-Uni a signé un accord avec la République de Chypre pour garantir qu’elle s’interdit toute exploitation autre que militaire des deux bases, et placer les terres agricoles sous l'autorité de la République de Chypre. De plus les lois chypriotes, bien que ne s'appliquant pas directement à Akrotiri et Dhekelia, sont adaptées de la façon la plus proche possible sauf pour ce qui concerne la souveraineté existante du Royaume-Uni sur ces deux zones où vivent des populations civiles. Ces lois, différentes des lois britanniques, s'appliquent largement au personnel militaire ainsi qu'aux résidents de nationalité britannique.
Ces zones sont aussi les seuls territoires d'outre-mer britanniques où le droit à la pleine citoyenneté britannique, en vigueur depuis une loi de 2002, ne s'applique pas automatiquement à ses résidents. Les populations chypriotes vivant ou travaillant sur les bases militaires britanniques conservent leur citoyenneté chypriote, et un large droit de passage est accordé à ces populations enclavées dans les bases, afin de faire valoir leurs droits ailleurs dans la République chypriote (toutefois la traversée des bases militaires entre les deux parties de la République de Chypre est maintenant contrôlée de la même façon que sur la zone tampon sous administration l'ONU, afin d'éviter toute infiltration et reprise du conflit par des éléments armés d'un camp ou l'autre).
Pour des raisons juridiques, ces deux zones, bien que sous administration du Royaume-Uni et bien que la République de Chypre ait rejoint l'Union européenne (à l’exclusion de la zone turque du Nord non reconnue et de la zone tampon de l'ONU), ne font pas partie de l'Union européenne, car des difficultés existent concernant l'attribution d'autorité des territoires des deux bases par l'une ou l'autre république, faute d'accord survenu avant la date d'adhésion de Chypre à l'Union européenne entre les deux parties chypriotes.


C'est tout ;-).

Malte

Quel concept géopolitique intriguant que Malte (le pays) et l'Ordre de Malte.
Ici le pays.
Ici l'Ordre.

Maintenant, voici quelques extraits qui illustre ce qui en fait un concept intriguant.

Au sujet du pays:
Lorsque Charles Quint se rend une première fois en Italie en 1529 pour se faire couronner empereur par le pape Clément VII, ce dernier intercéda en faveur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, un ordre hospitalier et militaire consacré en son temps à la défense du Royaume latin de Jérusalem, pour que celui-ci retrouve une souveraineté après avoir été chassé de Rhodes par les Ottomans. C’est à Bologne le 24 mars 1530, que Charles Quint signe le diplôme concédant à l’ordre « en fief perpétuel, noble et franc, les villes, châteaux et îles de Tripoli, Malte et Gozo avec tous leurs territoires et juridictions » ensemble hérité des possessions de Naples et de Sicile
La domination de l'Ordre prend fin en 1798 avec la prise de l’île par Napoléon Bonaparte lors de son voyage vers l'Égypte1. En 1800, les Maltais appellent les Britanniques à l’aide en raison du pillage systématique de l’île par les troupes napoléoniennes et plusieurs lois impopulaires promulguées par Bonaparte. En 1802, le traité d'Amiens ordonne le rétablissement de la souveraineté sur l'île à l'Ordre mais rencontre l'opposition du Congrès national. Les Britanniques refusent alors de rendre l’archipel à l’ordre de Malte et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816 après la signature du traité de Paris de 1814.

Au sujet de l'ordre:
L'ordre est reconnu par les nations comme un sujet de droit international public. Cependant c'est une souveraineté limitée et en matière religieuse, l'ordre est incardiné au Saint-Siège.
L'Ordre entretient des relations diplomatiques avec plus de cent pays par le truchement d'ambassadeurs. Il dispose d'un siège d'observateur permanent auprès des Nations unies, et également auprès de la Commission européenne et des principales organisations internationales.


Si je résume... l'Ordre se fait donner un pays tout à elle, elle s'en fait chasser, le pays continue d'exister et l'Ordre devient apatride et sans terre mais jouit d'un statut presque identique à celui d'un pays.
Peut-être suis-je le seul, mais ce genre de chose m'intéresse beaucoup.

Malte, le pays, sur la carte:

Les cigales

Décidément, je suis en mode "finances personnelles" ce soir.
Excellent billet de Joseph Facal sur son blogue au sujet de la situation financière des Québécois.
Ici.
Un extrait:
Il n’y a cependant pas que la faiblesse des revenus qui est en cause. Nos valeurs ont changé. Jadis, les gens tendaient à freiner progressivement leur consommation en avançant dans la vie. Aujourd’hui, on emprunte plus tôt, on s’endette pour plus longtemps, on n’épargne pas, on veut conserver le même train de vie jusqu’à la fin, on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain. Déclarer faillite n’a plus la connotation déshonorante de jadis.

À chaque fois que je voie des publicités qui vous offrent de payer un sofa en soixante versements, je n’en reviens pas que des gens puissent choisir cette voie. Les banques abusent certes de la crédulité des gens, mais les victimes étaient souvent consentantes au départ. Au début de l’engrenage, personne ne vous met de revolver sur la tempe. Qui vous oblige à prendre cinq cartes de crédit ?


Il a tout dit.

Peut-on épargner trop pour notre retraite?

Il semble que oui. On lit ça de plus en plus depuis quelques temps. Bernard Mooney chronique sur cette question dans Les Affaires de cette semaine. Ici (le lien semble ne pas fonctionner correctement par contre).
C'est dur de répondre à cette question (comme celle du billet précédent). Encore une fois une question de choix personnel, de tolérance au risque, etc. Personne ne veut se priver aujourd'hui mais personne ne veut manquer d'argent demain.
Un petit extrait:
Or, il y a des chances pour que cet objectif soit trop élevé. Si c'est le cas, vous épargnez trop, vous privant durant votre vie active.
Est-ce à dire que je devrais ralentir les REER et me payer le iPad-dont-je-rêve? Hummm...
Sincèrement, comment en être certain? J'ai un bon régime de retraite aujourd'hui. Mais demain? Est-ce que je serai encore là? Si oui, mettront-ils la hache dans ce régime?
Ma réponse : À mon âge (32 ans), aussi bien en mettre trop que pas assez et réévaluer éventuellement. L'argent mis aujourd'hui rapporte plus que celle que je mettrai dans 10 ans. Aussi bien débuter tôt et ralentir plus tard si vraiment c'est trop. De toute façon, ce que je ne place pas aujourd'hui est inclus dans mon train de vie et mes obligations alors que ce que j'ai de disponible suffit pour cela.

Rembourser son hypothèque ou cotiser à son REER

C'est le titre d'une question à laquelle répond Bernard Mooney dans Les Affaires. Ici.
Excellente question que l'on se pose souvent ma blonde et moi. Où est-il mieux de mettre notre argent aujourd'hui, pour en avoir plus demain?
M. Mooney y répond un peu. Mais la question reste entière et la réponse très contextuelle (ça dépend du marché). C'est selon moi beaucoup une question de choix personnel. Avec quel choix nous serons le plus à l'aise. Mais c'est certainement sain de se poser cette question, et de se la reposer de temps en temps.

lundi 21 février 2011

Le conseil des Y

Je viens de découvrir ce segment de l'émission "L'après-midi porte conseil" animée par Dominique Poirier à la première chaîne radio de la SRC. Le site de l'émission est ici. On peut réécouter l'émission ou la téléchargée sur iTunes. Je vous invite à écouter ce segment. Il en question ici mais l'écoute doit se faire à partir du site de l'émission.
J'ai beaucoup aimé les propos de Émile Proulx-Cloutier qui n'a pas Facebook et ne veut pas l'avoir. Ses explications n'étaient pas simplistes et j'ai trouvé que les autres participants y répondaient au premier degré. J'hésite à le paraphraser pour ne pas dénaturer son propos.

Le journalisme inutile

Voici un billet de Jean-François sur le journalisme inutile. C'est excellent. Le texte est ici.
Voici un extrait:
Le journalisme est admirable lorsqu’il révèle au public des faits importants que le pouvoir (politique, économique, social) voulait lui cacher. Encore plus admirable lorsque, à force d’enquête et d’intelligence, il met au jour des phénomènes insoupçonnés ou explique ce qui était inexpliqué.

Mais la recherche du scoop pour le scoop est l’inévitable et détestable scorie du processus. La publication, ce vendredi, d’extraits du manifeste de François Legault tombe dans cette catégorie.

Il s’agit d’un groupe de personnes qui ont longuement travaillé sur des idées, et sur un texte, qu’ils veulent rendre public ce lundi, en répondant à toutes les questions.

En quoi le droit du public à l’information est-il servi par la publication prématurée de ce texte et sa présentation par des journalistes qui font leur propre tri, choisissent leur propre emphase sur tel ou tel aspect, plutôt que de laisser les auteurs s’exprimer d’abord eux-mêmes ?

Aucun. Au contraire. Dans ce cas, le journaliste s’insère entre l’information et le public et offre une version appauvrie de ce que devait être l’événement, si on l’avait laissé se dérouler comme prévu.

dimanche 20 février 2011

Beau clin d'oeil pour Maurice Richard

Il faut voir le vidéoclip de Jérôme Charlebois présenté ici par Philippe Cantin.
C'est bien fait et bravo à tous les participants d'avoir embarqué. Il faut voir la liste des noms. Dur à croire.

C'est n'importe quoi

Wisconsin : la police sur la piste des sénateurs démocrates! Ici.
On en parle encore aujourd'hui dans les médias. Les sénateurs ne veulent pas revenir avant deux semaines semble-t-il.
C'est n'importe quoi.

The Buck Stops Here

Il est question de l'affaire "Kairos/Bev Oda" ce matin à l'émission Les coulisses du pouvoir (RDI).
Vincent Marissal parle de l'importance d'assumer ses responsabilités et il cite le président Truman qui avait une plaque sur son bureau disant "The Buck Stops Here". Curieux, j'ai trouvé plus d'infos ici.
Extraits:
The saying "the buck stops here" derives from the slang expression "pass the buck" which means passing the responsibility on to someone else.
On more than one occasion President Truman referred to the desk sign in public statements. For example, in an address at the National War College on December 19, 1952 Mr. Truman said, "You know, it's easy for the Monday morning quarterback to say what the coach should have done, after the game is over. But when the decision is up before you -- and on my desk I have a motto which says The Buck Stops Here' -- the decision has to be made." In his farewell address to the American people given in January 1953, President Truman referred to this concept very specifically in asserting that, "The President--whoever he is--has to decide. He can't pass the buck to anybody. No one else can do the deciding for him. That's his job.


Dans le même ordre d'idée, une chronique parue hier dans Le Devoir discute la façon de gouverner des conservateurs. Ici. On peut être d'accord ou non avec ce propos, c'est un point de vue parmi d'autres.

Bravo!

Bravo à Alex Harvey. Voir ici.
On entend beaucoup parler de lui depuis les JO de Vancouver. Sûrement depuis plus longtemps pour ceux qui suivent le sport amateur assidûment. Yves Boisvert parle de lui ici.

Bravo!

Le féroce

Éditorial d'hier dans Le Devoir à propos de Kadhafi. Le titre dit tout. Ici.

2 vins blancs que j'ai bien aimé

2 vins blancs goûtés hier et que j'ai bien aimé (poitrine de poulet avec poire et riz sauvage au menu):
Willm Pinot gris.
Plus de détails ici.

Si Soave.
Plus de détails ici.

Les 2 étaient délicats et fruités (pas secs).

Notre démocratie détournée?

Excellent texte de Louis-Gilles Francoeur du Devoir. Un peu long mais une très bonne réflexion sur l'état de la démocratie en occident. Ici.
Extraits:
En Amérique du Nord, la simple recherche de l'intérêt public est devenue une position retranchée de la gauche alors qu'il y a quelques décennies, c'était une position centriste. Plusieurs auteurs définissent aujourd'hui l'objectif de la démocratie non plus comme la recherche de l'intérêt général, mais plutôt comme la défense des droits individuels, la justification des inégalités que la démocratie était aussi censée niveler.
Ce glissement se traduit par une désaffection envers l'État et la classe politique dont on craint, souvent intuitivement, la collusion avec les grands bonzes du privé — la nouvelle oligarchie qui dicterait à l'État ses orientations au moyen des planques dorées réservées aux commis serviles par le jeu de ce qu'on appelle les «portes tournantes». Certains politologues en sont venus à écrire qu'un bon politicien, c'est quelqu'un qui se demande jusqu'où il peut aller entre les élections au profit de ses bailleurs de fonds sans risquer d'être défait au prochain test électoral.

Le résumé de la semaine de Gil Courtemanche

J'adore Gil Courtemanche du Devoir. Ce samedi, il a fait une belle petite revue de la semaine dans sa chronique. De la belle ironie! Ne manquait que l'histoire du VG da la ville de Montréal. C'est ici.

De la raison, ma foi!

Un chauffeur de taxi de Montréal mis à l'amende pour avoir mis une photo de son rabbin dans son Taxi. Come on! Le texte est ici. Sur la forme je comprends, un règlement municipal l'interdit. Mais sur le fond, le règlement me semble excessif.
Le gars est dans son taxi, qu'il affiche les photos de son choix. Si je ne suis pas content, je n'ai qu'à sortir et prendre un autre taxi. Il me semble que dans son auto, il est dans son droit le plus strict. On ne parle pas de l'autobus ou du métro, qui font partie de l'espace public. On est plutôt dans l'espace civique comme dirait Foglia. C'est un peu comme si on interdisait à un tenancier de dépanneur d'afficher une photo du Sacré-Coeur derrière son comptoir. On y penserait même pas. Avec raison en ce qui me concerne.
Histoire à ne pas confondre SVP avec la prière au Saguenay.
Pierre Foglia a écrit beaucoup sur les accommodements raisonnables (quoique ici c'est plus ou moins de ça dont il est question selon moi) et les signes religieux. Voici deux de ces texte que j'aime bien. Ici et ici.

samedi 19 février 2011

Chanter en anglais à la St-Jean? Why not.

Patrick Lagacé en parle, ici. Il fait référence au groupe Arcade Fire qui, si hypothétiquement était invité à la St-Jean, devrait chanter an français (dixit le DG de la fête).

Voici un extrait:
L'anglais est-il une menace, en 2011? Probablement. C'est pourquoi des lois et des règlements seront toujours nécessaires. L'école publique en français, l'affichage, le français comme langue de travail: autant de remparts nécessaires pour éviter la louisianisation.

Mais le rapport avec l'anglais a changé. Parce que le rapport à l'Anglais, avec un grand A, a changé: l'Anglais n'est plus le boss générique et l'oppresseur d'un peuple de porteurs d'eau. L'Anglais ne nous ordonne plus, grosso merdo, to Speak White, ici. Et, s'il le fait, il peut s'attendre à se faire envoyer paître. Nous ne sommes plus en 1950.

L'anglais, c'est aussi la langue du web, des films, de la musique. Une clé autant qu'une langue. Une langue face à laquelle peu de Montréalais entretiennent des complexes. Nous ne sommes plus en 1960.


Et j'ajouterais que si c'est la fête des Québécois, on pourrait célébrer un peu la diversité de notre peuple, du moins juste un peu. En faire une fête inclusive tout en gardant une place énorme au français.

vendredi 18 février 2011

Factors Affecting and Affected by User Acceptance of Information System

Toujours sur le sujet de l'acceptation d'un système d'information, sur lequel je blogue depuis quelques temps, voici un autre article hyper intéressant, ici, sur les facteurs qui favorisent l'acceptation d'un nouveau système par les utilisateurs.
Ce qui est le plus intéressant dans l'article, c'est l'importance que les auteurs accordent à ce que les processus soient bien documentés et acceptés par les utilisateurs sur le terrain, afin que ceux-ci acceptent le système. Donc l'importance et la place des politiques et processus de l'organisation AVANT le système d'information. C'est un cheval de bataille pour moi que de baser le développement sur les processus de l'organisation (ce qui n'exclu surtout pas de les faire évoluer mais ça exclu de les contourner).
PS: Il y a de grands bouts plates sur la méthodologie des auteurs. Mais sommes toute, c'est très intéressant.

D'autres billets sont à prévoir sur le même sujet, je baigne là-dedans présentement. J'essaie de garder une trace des plus pertinents dans ce calepin.

Acceptance of software process innovations

Excellents articles sur les facteurs d'acceptation d'un nouveau processus de développement (ex: les méthodes agiles) par une équipe de développeurs.
Ici (malheureusement, l'article est payant sur le web mais il est probablement accessible via les bibliothèques universitaires) et ici (celui-là est disponible en PDF sur Google Scholar).

Découvrir deux nouvelles chanteuses

Entendue à la radio ce matin, Ingrid St-Pierre. Pas de disque encore mais elle donne des spectacles.
3 chansons sont disponibles sur son site, ici (section musique). Encore plus de pièces, ici.

J'adore la petite voix, le texte simple, le piano. Elle me fait penser à Coeur de pirate, que j'adore également.

Dans la même émission, j'ai aussi découvert Micoe. Voir ici pour des extraits. J'ai bien aimé "Relax kiki". Le ton me fait penser au groupe Louise Attaque. Du moins pour cette chanson là.

Du livre au iPad

Beau texte de Chantal Guy, chroniqueuse littéraire de La Presse, concernant le iPad et la lecture. Ici.

Voici deux extraits:
Devant les propositions innombrables de l'iPad, on devient hyperactif, sautant d'une photo, à une vidéo, à un texte (pas trop long, les doigts nous démangent), à un jeu, à Twitter, à Facebook, aux courriels, et plus encore. Lire un livre est un peu trop statique et ordinaire pour l'instant, en comparaison de la dimension ludique de ce magnifique jouet. Voilà sûrement pourquoi on veut ajouter de l'interactivité à la lecture, afin de supporter la compétition. Doit-on s'en inquiéter? Ou est-ce le début d'une nouvelle ère de la lecture?

Lire sur iPad, je n'ai rien contre, c'est même agréable, mais c'est l'environnement qui entoure cette lecture qui est troublante, quand on est habitué à fermer l'ordinateur pour plonger dans un livre, sans partage de l'espace.

Je trouve son propos hyper pertinent. Je rêve d'avoir un iPad, mais pour lire des livres. Pour surfer sur le Net, lire des magazines, des nouvelles, écouter des vidéos, chercher dans Wikipédia, lire des livres ou articles techniques, etc. Mais pour lire un bon livre tranquillement avec un bon café... pas encore.

La mecque du café à Montréal?

Marie-Claude Lortie parle ici d'un café à St-Henri (Montréal) ou

Je cite presque toute sa chronique:
Et puis il y a maintenant aussi un café pour les mordus, Saint-Henri Microtorréfacteur, à l'angle de Notre-Dame, toujours, et de la rue Bourget.

Ouvert au tout début de l'année par Jean-François Leduc, pionnier montréalais de la «troisième vague» du café, celle qui prône les cafés durables, bio, d'origines précises et fraîchement torréfiés, le Saint-Henri est installé dans un magnifique petit espace bien éclairé.

Et avec son style post-industriel et ses bancs d'église, on s'y croirait beaucoup plus à Portland ou Brooklyn que chez le petit frère du In Gamba de l'avenue du Parc, plus viennois.

Comme chez In Gamba, ce café est d'abord et avant tout un lieu pour prendre un espresso ou un cappuccino, pas un bistro. Le menu de choses à manger est court. Croissants, brioches...

Mais le menu café est sérieux.

On choisit ses grains. On choisit sa méthode.

On peut l'avoir en version filtre, préparé avec soin comme le veut la nouvelle école du goutte-à-goutte, à la française. Ou on peut le choisir à l'italienne.

Le Saint-Henri, pour cela, est équipé d'une machine spectaculaire, la Strada de la marque La Marzocco, qui permet de contrôler la pression de façon assez précise pour aller chercher dans chaque espresso, des nuances du café taillées presque sur mesure.

Oui, on est chez des passionnés très professionnels.

D'ailleurs, Saint-Henri organise des séances éducatives - et gourmandes - pour apprendre à goûter le café et à en comprendre les subtilités. (Leduc est lui-même dégustateur pour une coopérative de distribution de grain et parle du café comme d'autres de vins...)

Oh, et doit-on préciser que ce microtorréfacteur torréfie ses propres grains importés spécifiquement pour lui?

Oui, ça vaut un petit détour.

Saint-Henri Microtorréfacteur

3632, rue Notre-Dame O., Montréal, 514-507-9696


On y va?

Je trouverai un chemin ou j'en ferai un...

C'est la maxime qui apparaît dans le bloc signature de mes courriels personnels depuis quelques années.
J'avais vu ça chez quelqu'un et j'avais retenu cette situation. Je la traîne partout depuis 10 ans environ. Elle veut dire beaucoup pour moi. Elle parle de détermination mais aussi de débrouillardise, d'autonomie, de leadership, de vision, d'ingéniosité, de persévérance et de courage. Le gars déterminé, le gars débrouillard, le gars autonomie, le leader, le visionnaire, l'ingénieux, le persévérant et le courageux, ils trouveront le chemin qu'ils cherchent (l'idée, la solution, l'angle, le projet, la voie, etc.). Sinon, ils le créeront ce chemin.
Je voulais laisser une trace dans mon calepin de cette citation et de ce qu'elle représente pour moi.

Ajout: Je n'y avais jamais pensé mais je viens de googler cette citation. J'ai trouvé 3 références. Un gars quelque part (en France je crois) qui semble l'utiliser comme moi pour signer. J'ai aussi trouvé la citation telle quelle sur un site de citation mais sans aucun détail ou auteur. Finalement, j'ai trouvé la citation suivante "Je trouverai un chemin jusqu'à toi ou j'en ferai un", encore une fois incluse dans la signature de quelqu'un. La phrase semble venir d'un certain W.C. Burleigh. Toutefois, je ne trouve aucune trace de lui ou de cette citation sur le web autrement que dans la signature de la personne. J'ai trouvé un Burleigh sur wikipédia qui pourrait être le bon, ici, mais aucune trace de cette phrase, ni en anglais (quoique ma traduction est peut-être mauvaise: I will find my way to you or I will make one).

Pour ne pas oublier

Depuis quelques temps, je suis le blogue d'un canadien installé à Haïti. Le titre de ce billet, c'est le titre de son blogue. Ici. J'avais trouvé ce lien sur le blogue de Patrick Lagacé. Le gars s'appelle Jean-François Labadie.
Tout ça pour dire qu'il est pas mal intéressant. Il donne une vue de l'intérieur sur ce qui se passe là-bas et bien souvent, il prête sa voix en quelque sorte aux gens de là-bas. J'aime son style et j'aime son propos qui est bien différent de ce qu'on voit aux nouvelles. Pas que les nouvelles soient mauvaises. C'est juste que son prisme n'est pas le même.
Voici 2 de ces billets récents, en guise d'exemple. Ici et ici.

jeudi 17 février 2011

Il a tout dit

Des fois j'aimerais m'exprimer aussi clairement. Patrick Lagacé parle ici du maire de Saguenay et de sa croisade pour la prière au conseil.
Son billet dit tout et donnes tous les liens intéressants. Il faut lire son texte de ce matin aussi (dont le lien est dans son billet) ainsi que la lettre de l'abbé Gravel.
Voici d'ailleurs un extrait de la lettre de M. Gravel. Et vlan!
Quand on lit dans les journaux cette déclaration du maire Tremblay: «Quand je vais arriver de l’autre bord, je vais pouvoir Lui dire: je me suis battu pour Vous; je suis même allé en procès pour Vous?». Spontanément, monsieur le maire me renvoie à ce très beau texte de l’évangile de Matthieu: «Il ne suffit pas de me dire: Seigneur, Seigneur! Pour entrer dans le Royaume des cieux?; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là?: Seigneur, Seigneur! N’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons? En ton nom que nous avons fait de nombreux miracles? Alors, je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connu; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité!» (Mt 7,21-23).

À la radio ce matin l'abbé Gravel précisait, à juste titre, que ce n'est pas nécessairement une question d’accommodements raisonnables pour les autres religions mais plutôt pour les athées et ceux qui croient que la foi devrait se vivre en privé.

PS: Il a nommé sa chronique dans La Presse ce matin "Jésus de Saguenay". Quel bon flash.
PS2: Pour que ce soit clair, je suis 100% d'accord avec Lagacé.

Ajout: Petit son de cloche intéressant de Vincent Marissal à propos de l'amende que doit verser le maire. Ici.

mardi 15 février 2011

Revivre les évènements et les comprendre avec des chiffres

L'actualité a produit une consolidation de certains médias qui présentent les détails de la journée du 11 février, incluant Twitter. Ici.
Belle façon de revivre les évènements.

Toujours sur le thème de l'Égypte, L'actualité, encore, présente une série de chiffres pour décrire la crise qui a secouée le pays. Ici.

Un peu d'histoire sur l'Assemblée nationale

Article intéressant de L'actualité ici sur le tableau qui orne le salon bleu et l'histoire qui est derrière ce qu'il dépeint.

World Press Photo of the Year

Pour ceux qui aiment le photojournalisme. Ici.
Et ici vous pouvez voir les archives des années antérieures.
Je ne veux pas être cliché, mais en voyant cela, force est d'admettre qu'une image vaut bel et bien mille mots... où nous laisse sans mot.

Calendrier d'achat

Pratique!
Sur le site de L'actualité, ici.
Description: Voici un petit guide pratique pour acheter futé - et moins cher - tout au long de l'année.

Le filtre des médias ou le filtre du gouvernement

Voici un lien vers le site de l'organisme général de l'information de l'Égypte.  Ici.  Trouvé presque par hasard.
On y trouve entre autres choses, les communiqués, en français, émis par le Conseil suprême des forces armées.  D'ailleurs, un petit article est consacré à ce conseil sur Wikipédia, ici.
Voici la description de cet organisme sur le site: L'Organisme ... est l'organe des relations publiques de l'Etat, le centre des études politiques et médiatiques, la banque de données, outre sa qualité de grande maison d'édition qui publie 2 millions de livres et de bulletins d'information par an. 

C'est une petite porte vers ce qui se passe là-bas, avec le filtre du gouvernement mais sans le filtre des médias.  Pas meilleur ni pire, juste intéressant.

De l'inconscience, de l'incompétence ou de le malhonnêteté?

Est-ce qu'il manque de professionnalisme en politique municipale?
C'est bien évident que d'ouvrir les courriels du vérificateur général d'une ville, ça ne se fait pas.  Il travaille pour le conseil, pas pour la ville. Tout comme le VG du Québec travaille pour l'Assemblée nationale et non pour le premier ministre.  Sans compter qu'ils ont ainsi accès aux notes relatives aux enquêtes que le VG fait sur eux.
Yves Boisvert en parle ici.  
Je ne peux pas croire que des gestionnaires aguerris aient pu croire que c'était une bonne idée de lire ses courriels...
Le conseil municipal, comme c'est le cas dans les parlements provinciaux et fédéraux, devrait avoir sa propre administration, ses propres courriels, etc. afin d'être complètement indépendant.  L'assemblée et l'exécutif sont 2 branches distinctes.  

lundi 14 février 2011

Portrait économique de l'Égypte

Un portrait de l'économie de l'Égypte par Claude Picher dans La Presse. Un pays émergent, vraiment?
Le texte est ici.
Un extrait:
...derrière ces beaux chiffres se profile une réalité plus dure : l'Égypte est beaucoup plus un pays du Tiers-monde qu'une véritable puissance économique émergente.

Un petit mot souligner la qualité de cet article, qu'on pourrait facilement lire dans grands périodiques ou quotidiens américains ou britanniques. Il me semble.

The Guardian en arabe

On m'a déjà dit que c'était l'un des meilleurs journaux au monde, sinon le meilleur. Je l'ai d'ailleurs ajouter à mes sources récemment.
Voilà maintenant qu'ils publient certaines nouvelles en arabe. Un début d'explication sur le Big Blog de Londres de Mali Isle Paquin sur Cyberpresse, ici.
Un extrait:
The Guardian vise ainsi à informer les Égyptiens en dehors de la télévision d’État de Moubarak, en autant qu’ils aient internet bien sûr, et à leur offrir une perspective occidentale (si on peut appeler cela ainsi) de la révolte qui se passe à quelques coins de rue.

Ce que j'en pense? C'est audacieux, tant du point de vue du contenu que comme façon d'agrandir son lectorat. Pourquoi pas. Bravo de tenter le coup.

Les derniers jours de Moubarak

On en sait encore très peu. Mais cet article lève un peu le voile. Ici.
Je vais rester aux aguets et surveiller mes sources car le sujet m'intéresse beaucoup.

Sur les tablettes

Les tablettes électroniques sont partout.
La nouvelle de HP semble s'affichée comme une des concurrentes principales. Un texte du blogue Triplex de la SRC ici.
Mais quelqu'un peut-il vraiment battre Apple sur ce marché? Ils sont sur tous les fronts: look, design, ergonomie, innovation, applications, marketing, intégration, contenu.
Sans compter que sans eux, qui parlerait des tablettes aujourd'hui?
Je suis de loin tout ce qui s'écrit sur les mille et une nouvelles tablettes. Si j'en viens à vraiment vouloir faire un achat, je me plongerai dans le dossier pour savoir ce qui sera le mieux pour moi. D'ici là, de loin, il me semble que Apple a une longueur d'avance.

Québec souhaite atteindre le seuil de 80 pour cent de réussite scolaire en 2020

Espérons que ces objectifs seront portés bien haut d'ici 2020 par toute la communauté du milieu de l'éducation ET par les parents.

La Presse Canadienne 14 février 2011 à 12:36
MONTRÉAL - Québec souhaite atteindre en 2020 le seuil de 80 pour cent de réussite scolaire chez les moins de 20 ans.

Cet objectif, que la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, qualifie elle-même d'ambitieux, se veut réaliste à condition que chacun y mette du sien, a-t-elle insisté.

La ministre nuance toutefois en indiquant que des objectifs régionaux seront considérés, parce qu'il importe de tenir compte de la situation de chacune. Elle précise également que les stratégies différeront selon les endroits, en misant notamment sur les forces et les besoins du milieu.

Ainsi, dans certaines régions, les garçons seront particulièrement visés, afin de les orienter vers la formation professionnelle et technique. De cette manière, le taux de réussite sera en croissance et on pourra répondre du même coup aux besoins élévés de relève dans certains corps de métier.

À Montréal, les enjeux sont davantage liés à des notions de pauvreté. Dans certains quartiers, des efforts concertés avec les organismes d'immigration et de santé seront donc mis en oeuvre.

Les journées de la persévérance sont nées en Montérégie il y a cinq ans. Depuis, plusieurs autres régions ont repris cette campagne.

Par exemple, la région de Laval vient d'emboîter le pas en procédant au lancement d'une nouvelle instance nommée «Réussite Laval». Cette structure, dotée d'une enveloppe de 2 millions $ sur trois ans, regroupe des représentants du milieu scolaire, de la santé et des services sociaux, des secteurs économique et communautaire, et des municipalités.

À la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), la présidente, Josée Bouchard, souligne ce qui est devenu, au fil des ans, une grande campagne de mobilisation pour la réussite des élèves.

Jusqu'au 18 février, 14 régions du Québec tiennent des activités destinées à améliorer le nombre de jeunes de moins de 20 ans qui obtiennent un diplôme.

Gérer son patrimoine

Petite liste intéressante préparée par Desjardins sur les 10 choses à faire pour bien gérer son patrimoine. Ici.

La compétence, l'expérience ou les deux?

Yves Boisvert blogue aujourd'hui sur la nomination du nouveau VP du CRTC, qui est très controversée dans les médias.
Ça résume ma pensée.
Ici.
Un petit extrait:
C’est un gentil garçon (en parlant du nouveau VP), pas de doute là-dessus. Mon beau-frère aussi, remarquez bien, mais je n’avais jamais pensé jusqu’à maintenant que ça suffisait pour siéger au CRTC.
Ça ouvre des perspectives, soudain!

Le sport professionnel et sa place dans notre patrimoine

Mario Roy, éditorialiste de La Presse amène ce matin un point de vue fort intéressant sur le financement du colisée. Ici.
Un extrait qui résume bien:
Par contre, il importe de décider si le sport-spectacle (par opposition à sa pratique en amateur) est aussi important que l'art-spectacle (même remarque) dans le bien-être intellectuel et moral d'une nation?; dans la vigueur de son identité, de sa cohésion, de sa culture, de son niveau de bonheur. Le cas échéant, un amphithéâtre sportif n'aurait pas, en soi, une valeur moindre qu'une salle de concert.
Or, on peut raisonnablement plaider que la contribution de l'un et de l'autre est égale.
Chacun sait que le hockey a contribué à bâtir l'identité et la solidarité québécoises autant que la chanson?; que Maurice Richard n'a pas été moins important à ce point de vue que Félix Leclerc.

Investir dans la fierté

Texte intéressant de Philippe Cantin dans La Presse sur l'importance des investissements dans le sport amateur. Ici.
Est-ce vraiment important? Personnellement, je crois que oui. Une nation, un peuple a besoin de rêves, de modèles, d'inspiration. Cette fierté, cet enthousiasme, compte pour beaucoup dans le tissus d'une nation. Si en plus de nous rendre fiers, les athlètes font bouger les jeunes en les inspirant. Alors ce sera doublement un bon investissement.
Il faut du courage pour investir dans ça. Parce que c'est intangible que d'investir dans la fierté.

Pas très édifiant

Nathalie Collard parle ici du travail de journaliste en région et de politiciens qui tiennent le gros bout du bâton, et en abuse.
Pas très édifiant. Pas tous de grands démocrates... tu dis pas ce que je veux, je ne t'invite plus.

Ce thème-là ne faiblira pas de sitôt

Le titre de ce billet est la copie d'une phrase du texte d'Yves Boisvert de ce matin qui chronique sur un sondage relatif au français et au bilinguisme. Le sujet ne me passionne pas vraiment et je n'ai pas d'opinion claire. Mais j'ai trouvé ce texte pertinent. Ici.

C'est n'importe quoi!

Non mais quel pays broche à foin que la Corée du Nord. Surtout, quel pays qui ne se soucie pas de ses habitants.
Un autre exemple, ici.

dimanche 13 février 2011

Je lis

Je débute la lecture de "Mémoires d'un esclave" de Frederick Douglas, esclave noir américain devenu politicien.
J'aime beaucoup l'histoire américaine et celle des politiciens en plus. Un beau mélange.
Mes commentaires plus tard.

J'ai lu

Je viens de compléter "En attendant le vote des bêtes sauvages" de Ahmadou Kourouma.
Description sur Wikipédia, ici.
J'en garde une opinion mitigée. Je ne regrette pas cette lecture que j'ai appréciée. Par contre, le style est particulier et rend la lecture un peu rébarbative parfois. Mais c'est intéressant de rencontrer de nouveaux styles.
Le roman raconte en quelques sortes l'histoire des dictateurs africains, principalement de l'Afrique de l'ouest. On y trouve en plus un peu d'histoire de l'Afrique, avant et pendant la colonisation.
Le sujet est intéressant, du moins pour moi, mais c'est tellement gros, qu'on dirait que ça ne se peut pas. On se doute que c'est gens là sont des tyrans, mais la description qui est en faite est tellement simpliste, qu'on croirait presque à une caricature. Sauf que... ce n'en est sûrement pas une.

Avec du recul j'aurai peut-être une opinion plus tranchée. En somme, j'ai apprécié ce livre parce qu'il aborde un sujet intéressant pour moi et d'une manière particulière. Mais ça reste un roman et j'aimerais bien lire d'avantage sur les dictateurs dont le roman s'inspire et sur l'histoire de l'Afrique... Wikipédia, je m'en viens.

L’Égypte suivra-t-elle le modèle turc ou iranien?

C'est la question que pose Richard Hétu sur son blogue. Ici.
Il y présente une analyse du New York Times sur la question.

The value of trading places

Excellent dossier du Globe & Mail de samedi sur la fusion des bourses de Toronto et de Londres et sur l'importance des places boursières.
Ici.
C'est long mais c'est très instructif.

samedi 12 février 2011

Facteurs qui influencent l'acceptation d'un système d'information par les utilisateurs

Dans la même veine que le billet précédent, voici 2 articles scientifiques très pertinents, pour ceux qui s'intéressent à la question.
Le premier: Why do people use information technology? Ici.
Cet article présente les facteurs d'acceptation de la technologie par les gens. Il ne traite pas spécifiquement des projets d'implantation d'un système d'information mais des TI au sens large. Tout de même intéressant parce que ça amène de nouvelles dimensions que je ne voyais pas nécessairement, ou du moins que je voyais mais que je ne pouvais pas exprimer aussi clairement): Perception, culture, expérience, etc.

Le deuxième: An extension of the technology acceptance model in an ERP implementation environment (disponible en PDF sur Google Scholar, ici).
Cet article part de la même base que le premier, soit le modèle d'acceptation des technologies (TAM) mais l'applique à l'implantation d'un ERP. Ici c'est en plein dans mes intérêts. L'accent est surtout mis sur la formation et la communication et à mon avis il manque des facteurs importants: soutien aux utilisateurs par exemple. Mais l'article est tout de même très pertinent. La conclusion est un bon résumé.

A Critical Success Factors Model For ERP Implementation

Je viens de lire un article scientifique très intéressant sur les facteurs de succès de l'implantation d'un ERP (Progiciel de gestion intégré) en entreprise. Ici.

La littérature est abondante sur le sujet (facteurs de succès ou d'échecs d'un projet d'ERP). Souvent les articles me semblent un peu simpliste, ou plutôt "déjà vu". Il me semble que c'est souvent du pareil au même et que ça n'amène pas plus loin. Dans ce cas-ci, je l'ai trouvé vraiment bon. Je ne sais pas, peut-être moins cliché que ce que je m'attendais, plus fouillé.

Si ça vous intéresse, bonne lecture!

La technologie et les dangers pour notre vie privée

La technologie évolue tellement vite qu'on peine à suivre la parade et on peine à embarquer dans le train en toute connaissance de cause. C'est ça le pire.
Combien de risque prend-t-on chaque jour avec nos cartes de paiements, avec nos iPhones, avec nos GPS, avec Facebook, avec nos informations délicates?
Combien d'appels téléphoniques et de courriels reçoit-on, personnalisés, pour lesquels on ne se pose pas de question mais dont ils n'auraient jamais dû avoir nos coordonnées ou savoir que nous avions tel intérêt ou tel besoin?
Ça me préocuppe et ça m'inquiète. Il existe plein d'écrits sur le sujet. Je vais essayer d'en parler un peu plus dans ce blogue quand je mettrai la main sur quelque chose.

En attendant, voici un article ce matin dans La Presse qui m'a donné le goût de disserter sur ça. C'est au sujet des technologies de type "PayPass". Ici.

Les signes religieux et la politique

Attention, ce "post" ne parle pas des accommodements raisonnables. C'est bien trop délicat pour que je sois assez fou pour m'embarquer là-dedans.
Mais, il m'est avis que les signes religieux tels que la prière, le crucifix, etc. devraient être bannis des salles de conseils, parlements, etc. Pas pour éviter de déplaire à certain. Mais parce que Dieu n'a rien à voir là-dedans. Si on veut prier Dieu, on peut le faire chez soi, on peut le faire à l'Église, on peut même le faire à genoux dans le centre d'achat. Mais on parle ici de nos élus, qui nous gouvernent, tous. Perso, je suis athée, ou agnostic, allez savoir, je ne le sais même pas moi-même. Je ne veux pas que Dieu (la foi en) ait un quelconque rôle à jouer dans la gestion de l'État. Que mon maire ou mon PM prie chez lui, grand bien lui fasse. Mais lorsqu'il est dans l'enceinte du lieu dans lequel il joue son rôle d'élu, il me semble que ça n'a pas sa place. Au nom de quoi, de la foi de chacun? Alors il peut faire sa prière en silence, dans sa tête, avant l'assemblée. Au nom de la tradition? C'est une tradition d'avoir un crucifix à l'Assemblée nationale? Il me semble qu'un symbole qui donne l'impression qu'on demande à Dieu de veiller sur nos débats, n'a pas sa place dans une société laïque.

En tout cas, je ne suis pas le seul à penser comme ça. L'extraordinaire (le mot est en italique pour marquer mon ironie) maire de Saguenay vient de se faire rappeler à l'ordre. Ici.

Note à moi-même, si je me lance en politique un jour, relire ce billet avant pour être certain de ne pas me peinturer dans le coin ;-).

Le jour d'après

Quelques remarques et un peu de revue de presse sur le jour d'après en Égypte.
Tout d'abord, quelle belle une de La Presse ce matin. En arabe en plus. Bravo. Belle audace.

Quelques papiers intéressants. Ce n'est pas une revue de presse exhaustive mais quelques textes que j'ai lu et que je trouve pertinent. PS: Ce matin, en ce qui me concerne, c'est Le Devoir qui remporte la palme pour la qualité de la couverture de l'Égypte. Loin devant La Presse, qui ne manque pourtant pas de moyen.

"Il est parti!", éditorial de Mario Roy dans La Presse. Ici.
Un extrait: Il faudra des semaines, peut-être des mois, avant de savoir véritablement quel avenir attend les Égyptiens.
Il semble que ceux-ci resteront sur le qui-vive à surveiller la suite des choses. Il le faut.

"Chapeau les Égyptiens!", texte de François Brousseau dans Le Devoir. Ici. C'est un chroniqueur aguerri des dossiers internationaux à la SRC.
Un extrait: Et faisons, en tant qu'Occidentaux, notre mea culpa: ces despotes qui tombent l'un après l'autre, et dont nous applaudissons hypocritement la chute puisqu'il est maintenant bien de le faire, nous les avons soutenus - avec enthousiasme ou en détournant le regard...

"L'Égypte respire enfin la liberté", article de Alec Castonguay dans Le Devoir. Ici.
Un extrait, il cite quelqu'un qui parle du risque de déstabilisation de la région: Ce risque en vaut la peine. Une saine démocratie est le meilleur rempart contre l'extrémisme.

"Vive Facebook", chronique de Pierre Foglia dans La Presse. Ici.
Je ne cite pas d'extrait. Son texte est intéressant mais je ne suis pas certain de saisir la frontière entre la sincérité et l'ironie. Je ne suis pas convaincu de ce qu'il veut nous dire.

Et finalement, mon préféré:
"Les chemins de la liberté", texte de Gil Courtemanche dans Le Devoir. Ici.
Deux extraits: En 1979, ils étaient des dizaines de milliers dans les rues de Téhéran, portant la même flamme que les manifestants de la place Tahrir, assoiffés de la même justice et de la même dignité. Le shah, comme le raïs, abandonna la partie. On croyait la liberté triomphante. Elle fut confisquée par les théocrates et assassinée dans les mêmes rues en 2009 quand des centaines de milliers de personnes protestèrent contre les élections truquées et la réélection du président Ahmadinejad.
Si ce redoutable appareil répressif a dû s'avouer vaincu, c'est bien sûr à cause du courage des Égyptiens, mais aussi, contrairement à l'Iran, parce que le monde entier regardait la place Tahrir. Peut-être est-il trop tôt pour tous, Égyptiens, télévisions, ONG, de quitter la place de la Libération.

Aujourd'hui, c'est le jour d'après. Viendront les autres jours. Qui en diront beaucoup. Encore bravo. Mais surtout bon courage. Ce n'est pas terminé.

Le nouveau colisé - ajout

Je viens de lire un truc intéressant dans La Presse à propos du financement du nouveau colisé. C'est une lettre ouverte. Le titre: "Et pourquoi pas?". Ici.

Voici un extrait:
Daniel Gill
L'auteur est professeur agrégé à l'Institut d'urbanisme de l'Université de Montréal.

Certains voient dans la construction d'un nouveau Colisée à Québec une dépense injustifiée en regard de l'endettement de l'État, et se demandent bien pourquoi, si ce n'est rentable pour le secteur privé, cela le serait pour l'État.

Cette analyse est plutôt simpliste et ne prend pas en compte toute la dimension de la question. On confond à la fois rentabilité des activités qui s'y dérouleront, rentabilité de l'immeuble et rentabilité de l'investissement pour l'État.


Il a raison... vrai que mon raisonnement d'hier était plutôt simpliste. Les décisions financières qui se sont prises sont sûrement plus complexes que ça et sûrement pas purement électoraliste. Je le dis sans être ironique. Et je le souhaite sincèrement.

vendredi 11 février 2011

Pendant ce temps en Côte d'Ivoire

On en parle presque plus dans nos médias ici. Mais il n'y a rien de réglé.

2 sites intéressants, africains et francophones, pour suivre la situation.
Jeune Afrique, ici.
Slate Afrique, ici.

Échec au roi!

Un dictateur de plus vient de tomber. Ça sent la fin des années 80-début des années 90. Chute du bloc soviétique et du mur de Berlin, fin de l’apartheid, etc. Il m'apparaît qu'on assiste au début d'une vague de fond. À un de ces tournants de l'histoire que l'on ne voit qu'aux 25 ans, une fois par génération.
La chute de Moubarak, c'est énorme comparée à celle de Ben Ali. Il n'y a pas longtemps, des commentateurs disaient que c'était pratiquement impossible. 18 jours plus tard, c'est fait. J'ai hâte de lire les journaux demain.
Il y a trop de choses qui s'écrivent sur tout ça pour que je puisse bloguer beaucoup sur ça. Mon choix va sur le site de nouvelles de la SRC pour avoir la meilleure info. Leur couverture est fantastique et c'est dans notre langue, fait par des gens d'ici.

Voici un extrait d'un blogue du site de la SRC. Je trouve que ça en dit beaucoup.
Le grand soir
Vendredi 11 février 2011 à 14 h 07 | Akli Aït Abdallah

Le Caire, 20 h 15. Moubarak est parti. Les Égyptiens sont encore là, de plus en plus nombreux à arriver sur la place Tahrir. Le grand soir est arrivé. La pyramide des âges étant ce qu’elle est dans ce pays de 80 millions d’âmes, les jeunes sont en force. Beaucoup de filles. Voilées ou pas. Souvent côte à côte, ou ensemble. Nos grilles de lecture manichéennes en prennent pour leur simplisme. Slogan du soir : Relève la tête, tu es égyptien! Journée formidable qui rachète des décennies d’impuissance. Aux abords de la place, des militaires discutent en fumant. Des hommes de troupe. Des hommes de la troupe. Des hommes du peuple. Qui rêvent probablement, comme tous ceux qui défilent en chantant, de lendemains meilleurs.

Et un résumé de la situation, plus un peu d'histoire sur Moubarak, sur le site de la SRC, ici.

Pour finir, une galerie photos de Newsweek sur le soulèvement en Égypte. Ici.

Je voulais surtout laisser une trace de cela dans mon calepin. La chute, le 11 fév 2011.
Bravo aux égyptiens. Sincèrement, bravo. Vous gagnez.

On se paie un aréna?

Les commentaires sont pas mal unanimes sur le web contre le financement public du nouveau colisé à Québec. 200 millions (la part du gouvernement provincial), faut avouer que c'est beaucoup d'argent.
Imaginons un instant, on est premier ministre et on disposons de 200 millions... que fait-on avec?
Supposons que c'est vraiment de l'argent neuf, ce qui n'est sûrement pas le cas. Mais juste pour jouer le jeu.
Moi? Je le mets dans les écoles. Et pour du concret. Je l'investirais dans la fierté et dans le service. Je peinture les classes, j'achète des équipements informatiques qui ont de l'allure, je garnis les bibliothèque, je réduis le nombre d'élèves par classe, j'achète des projecteurs pour les classes, j'achète des équipements sportifs, j'améliore les cours d'école, j'ouvre les gymnase en soirée, j'embauche des spécialistes. Etc. Etc. Mais que du concret pour que les services soient meilleurs et que les gens soient fiers, les élèves comme le personnel. Imaginez un peu le PM qui annonce 200 millions pour faire tout ça dans les école. Du jour au lendemain, on travaillerait à rendre le quotidien plus agréable dans le milieu scolaire. On rendrait les gens fiers. Et la fierté, c'est une dangereuse courroie de transmission, qui rend tout le monde meilleur. Imaginez un peu tout le monde qui devient enthousiasme en même temps...
Ok je rêve... je ne suis pas PM et on va se bâtir un aréna avec ce 200M$.
PS: Je ne suis pas contre le financement d'équipement du genre. Mais 200M$... Combien de petites villes en prendrait un peu pour doter leurs villes d'équipements sportifs de qualité.

Voici quelques avis pris dans La Presse.
André Pratte, ici.
Vincent Marissal, ici.
Yves Boisvert, ici.
Et celui qui sort de lot, que je cite à contrecoeur, Réjean Tremblay, ici.

Suivre l'Égypte

Il y a plein de sites intéressants pour suivre ce qui se passe en Égypte.
Voici un blogue intéressant, en français, sur le site de la SRC. Ici.

jeudi 10 février 2011

The IT Guy!

Voilà un homme de vision. Obama qui disserte sur l'importance de l'Internet haute-vitesse pour son pays. Ici.

Voici un extrait de son discours que j'aime beaucoup:
This isn’t just about a faster Internet or being able to friend someone on Facebook. It’s about connecting every corner of America to the digital age.

The Burns archive

Je ne connaissais pas le Dr Burns, réputé pour ces photos.
Le Newsweek en présente une galerie. Ici. Attention, certaines photos donnent froid dans le dos. Mais ce sont des images d'une rare intensité. Ces images parlent autant que bien des écrits.

Quote of the day

"The rubbish heap of history awaits Putin just like all dictators."
—Russian opposition leader Boris Nemtsov, speaking at an antigovernment rally last week in Moscow. He was recently imprisoned for 15 days after protesting against Prime Minister Vladimir Putin.

Lire, les poubelles de l'histoire attendent Poutine, comme tous les autres dictateurs.

mardi 8 février 2011

Le plagiat de résultats de recherche

Vu sur le blogue Les mutations tranquilles de Fabien Deglise (Le Devoir). Ici.
On arrête pas le progrès, et l'hommerie.

Les périls matrimoniaux de l’entraînement

Vu sur le blogue de Yves Boisvert. Ici.
Comique.

La zone démilitarisée entre les 2 Corées et reprise du dialogue

Pour ceux que la géographie et la politique intéresse, la zone démilitarisée entre les 2 Corées est un concept très intéressant et pour lequel les anecdotes sont nombreuses. Voir l'article de Wikipédia ici.
Sur cette photo que j'ai prise sur Wikipédia, on voit 2 soldats du même pays (le nord je crois). Mais à leur pied, se trouve une bande de ciment qui est la frontière entre les Corées.

Ce qui m'a fait pensé à ça, la reprise du dialogue entre les deux Corées, dont les médias parlent aujourd'hui.
Un extrait:
Par The Associated Press 8 février 2011 à 08:34
SEOUL, South Korea - Des officiers des deux Corées ont eu des entretiens mardi dans la zone démilitarisée frontalière, premier dialogue officiel entre les deux pays rivaux depuis le bombardement d'une île sud-coréenne par le Nord en novembre.
Des colonels des deux Corées se sont rencontrés mardi dans le village frontalier de Panmunjom pour préparer une réunion de plus haut niveau, selon le ministère sud-coréen de la Défense. "

De Juba, Sud-Soudan, à Iqaluit, Canada

J'aime beaucoup tout ce qui touche les endroits isolés et insolites mais qui jouent de grands rôles. D'où ma fascination pour les petits états, les petites capitales, les points géographiques extrêmes, etc.

La ville de Juba, capitale du Sud-Soudan est un cas intriguant. Vous trouverez ci-bas un texte de AP sur cette ville(je le cite au complet parce que je n'arrive pas à faire un lien). Article de Wikipédia sur Juba. Ici.

Ça me fait pensé un peu à Iqaluit, capitale du Nunavut qui a une toute petite population et peu d'infrastructures, mais qui a des airs de capitale avec son parlement et ses buildings du gouvernement. Article d'Iqaluit sur Wikipédia. Ici.


Par The Associated Press 8 février 2011 à 07:47
JUBA, Sudan - Pas d'ambassades, aucun gratte-ciel et guère de goudron... Dans un peu plus de cinq mois, Juba, principale ville du Sud-Soudan, va pourtant devenir la capitale en chantier d'un nouveau pays qui verra le jour dans la foulée du "oui" à l'indépendance.
Selon les résultats officiels définitifs du référendum sur l'autodétermination, publiés lundi soir, 98,8% des électeurs ont dit "oui" à la sécession. Des résultats immédiatement reconnus par le président soudanais, chef du régime militaro-islamiste de Khartoum, Omar el-Béchir.
Il y à peine un an, Juba, bourgade de zone de guerre, aux maisons de torchis et aux ruelles de terre battue, ne comptait qu'à peine un kilomètre ou deux de routes goudronnées et les archives municipales étaient stockées sous une tente.
Tout est à faire. D'ici à sa naissance officielle en juillet 2011, le pays doit se trouver une monnaie, se choisir un nom et des missions diplomatiques doivent venir s'installer à Juba.
Sortant de décennies de guerre entre Nord musulman et Sud chrétien et animiste, le Sud-Soudan, malgré son sous-sol riche en pétrole qui lui fournit 98% de ses revenus, est une des régions les moins développées de la planète. Ici, une adolescente de 15 ans a plus de risques de mourir en couches que de chances de finir sa scolarité, estime l'ONU. Et quelque 85% des 8,7 millions de Sud-Soudanais seraient analphabètes.
Selon les estimations de Melody Atil, fondatrice et directrice de Peace Dividend, organisation non gouvernementale de micro-crédit au Sud-Soudan, seule 10% de la population active possède un emploi.
Venant aggraver la situation, ces dernières semaines, le prix de certains produits de première nécessité -sucre, huile, savon...- a augmenté de plus de 50%.
Tout est à construire. De quoi laisser libre cours aux ambitions de gens comme Soloman Chaplain Lui, 42 ans, entrepreneur qui supervise la construction de 160 appartements et chambres d'hôtel sur une émergence rocheuse surplombant Juba. C'est là que se trouve la plus grande piscine du pays, dont l'eau est pourtant bien trouble. Il regarde vers ces champs désertiques où il espère bâtir un jour un centre commercial, un parcours de golf... "Des tas de gens affluent ici pendant que je vous parle", dit-il. "C'est un nouveau pays en train de naître."
On ne connaît même pas le nombre exact d'habitants à Juba. Après les accords de paix de 2005 qui mirent fin à 20 ans de guerre civile, les gens ont commencé à affluer en ville, s'installant dans de nouveaux quartiers de bric et de broc qui ont poussé comme des champignons. Ces nouvelles implantations venues s'agglutiner les unes aux autres n'ont ni routes, ni électricité, ni évacuation des eaux usées.
Jemma Nunu Kumba, ministre sud-soudanaise du Logement et de la planification, reconnaît que son gouvernement ne fait que courir pour tenter de rattraper la réalité sur le terrain. "Nous sommes confrontés à un gigantesques défi", explique-t-elle. "Nos priorités sont en conflit avec les ressources dont nous disposons. Nous allons devoir demander de l'aide à la communauté internationale".
Cela fait quelques années pourtant que Juba attire des investisseurs internationaux, précurseurs du boom immobilier attendu. En 2007, un groupe de businessmen de Grande-Bretagne, d'Afrique du Sud et du Kenya avait investi 1,5 millions de dollars afin de rénover une demeure familiale, devenue un hôtel de 16 chambres, le Logali House, où la nuitée coûte la somme irréelle de 275 dollars... Un cinq étoiles pour Juba.
Laurie Meiring, directrice générale de Logali House, souligne que ce fut là un investissement "courageux": à l'époque, le référendum était encore loin, la menace de la guerre restait elle toute proche.
Tout est à faire. Aujourd'hui, des négociations cruciales doivent encore s'ouvrir avec Khartoum sur les questions de citoyenneté, le statut des Sudistes au Nord, le partage des revenus pétroliers, la démarcation des frontières définitives et le statut de la région frontalière d'Abyei.
Des questions qu'il est indispensable de résoudre, note Zach Vertin, spécialiste du Sud-Soudan au centre de réflexion International Crisis Group: "Non seulement pour une transition pacifique entre aujourd'hui et juillet, mais pour poser les fondations d'une relation post-référendum constructive" entre le Nord et le Sud. Le processus de discussion doit absolument se poursuivre et être soutenu, "ou nous nous retrouverons en juillet avec toute une série de problèmes toujours en suspens, et donc avec le risque de conflit", conclut-il. AP